Gbakas interdits en Côte d'Ivoire ? : Un communiqué officiel datant du 5 avril 2024 vient semer le trouble chez les conducteurs.
En effet, ce document impose de nouvelles restrictions strictes concernant la délivrance et le renouvellement des cartes de transport pour les véhicules de transport de personnes.
Désormais, l'obtention d'une carte de transport pour tout véhicule est conditionnée à l'obtention d'un certificat de Réception à Titre Isolé (RTI). De plus, le renouvellement de cette carte est subordonné à l'établissement préalable de la Réception à Titre Isolé.
Mais la mesure qui suscite le plus de réactions est l'interdiction formelle d'utiliser pour le transport de personnes tout véhicule ayant subi une « transformation notable ». Cette disposition vise clairement les Gbakas, ces minibus généralement aménagés localement à partir de fourgons initialement destinés au transport de marchandises.
Si cette mesure est appliquée strictement, elle pourrait signifier la fin de l'activité pour de nombreux conducteurs de Gbakas, dont les véhicules ne répondent pas aux normes de sécurité et de sureté requises pour le transport de personnes.
Des réactions mitigées
L'annonce de ces nouvelles dispositions a suscité des réactions mitigées.
D'un côté, certains saluent une mesure nécessaire pour améliorer la sécurité des usagers de la route. En effet, les Gbakas sont souvent critiqués pour leur conduite dangereuse et leur état mécanique souvent défaillant.
De l'autre côté, les conducteurs de Gbakas redoutent une perte importante de revenus, voire la disparition de leur activité. Ils craignent également que cette mesure ne se traduise par une augmentation des tarifs de transport, pénalisant ainsi les populations les plus fragiles.
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Ces nouvelles dispositions s'inscrivent dans une volonté des autorités ivoiriennes de professionnaliser le secteur du transport et d'améliorer la sécurité routière.
Cependant, il reste à voir comment ces mesures seront concrètement appliquées et quelles solutions alternatives seront proposées aux conducteurs de Gbakas impactés.
L'avenir du transport en commun en Côte d'Ivoire semble incertain à court terme.
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