Les Organisations professionnelles des médias ont commémoré, ce vendredi 2 novembre 2018, la 5ème Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
Au dire du Président du comité d'organisation, Olivier Yoro, président de l'Organisation des journalistes professionnels de Côte d'Ivoire (OJPCI) « Cette journée a été l'occasion d'évaluer les efforts pour répondre aux problèmes de sécurité auxquels font face les journalistes dans l'exercice de leur métier. Les OPM sont favorables à l'élaboration d'une Convention internationale pour la protection des journalistes avec des mécanismes de mise en œuvre pour combattre de manière plus efficace, l'impunité ».
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Quant à la représentante de la Directrice générale de l'Unesco, Evelyne Déba, elle a dit, en substance, que « La lutte contre l'impunité est indissociable de la défense des libertés fondamentales comme la liberté et l'accès à l'information. Parce que ces libertés sont constitutives de la construction de sociétés mieux informées ». Pour terminer, elle a indiqué que 700 journalistes ont été tués parce qu'ils tentaient d'informer le public sur les faits dont ils avaient été témoins.
Le représentant du ministre de la Communication, Adou Jean Martial, a, pour sa part, indiqué qu'il est de la responsabilité des dirigeants de ne pas laisser impunis les crimes perpétrés contre les journalistes et de garantir à ceux-ci des conditions de travail à l'épanouissement d'une presse libre et pluraliste. «Ce n'est qu'à ces conditions que nous pourrons bâtir des sociétés justes, pacifiques et véritablement ouvertes sur l'avenir », a-t-il conclu.
Notons que cette 5ème édition de la JIFICCCJ, placée sous la présidence du ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré et le parrainage de Aby Raoul, maire de Marcory, a été meublée de panels et témoignages de journalistes victimes de violences.