La quatrième édition de la finale du festival dénommé ‘'festival Sénang '' se tiendra le jeudi 4, 5 et samedi 6 octobre 2018 à la place Gbondala et au centre culturel Womiengnon de Korhogo. Le festival vise la valorisation et la promotion des valeurs traditionnelles du patrimoine culturel Sénoufo à l'aire de la mondialisation.
Le festival du ‘'Sénang'' (festival de la culture sénoufo) est un espace de la culture Sénoufo qui est un cadre d'échange et de retrouvailles entre les fils et filles du pays Sénoufo. A en croire Alexis Sékongo, commissaire général du ‘'festival Sénang'', « l'un des objectifs est de trouver des solutions globales aux menaces de disparitions qui entravent la pérennisation de la culture Sénoufo.
En outre il vise à emmener les jeunes à s'intéresser et à aimer le balafon tout en maîtrisant les pas de danse et le sens des paroles ». Et d'ajouter, « c'est un instrument de réjouissance et de communication chez le Sénoufo ».
« Plus d'une trentaine de villages sont attendus à ce festival auxquels sont associés la région du Tchologo, et de la Bagoué. Notamment Sirasso, Sinématiali, Dassoungboho, Kasséré, Ganaoni etc. Les danses de l'aire culturelle Sénoufo venues du Mali, du Burkina Faso et du Ghana sont attendus car nous avons les mêmes coutumes », fait-il remarquer.
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Plusieurs innovations sont attendues au cours de cette quatrième édition notamment une conférence sur la promotion et la sauvegarde du patrimoine culturel Sénoufo et l'introduction d'un concours des valeurs de la femme Sénoufo dénommé''Wolo Koulo Tchétchanw''( la femme modèle Sénoufo) avec dix finalistes et le concours du meilleur danseur de balafon dénommé'' Wolo Koulo Kpoyodjan'' avec dix finalistes.
« L'art culinaire Sénoufo, le concours de lutte traditionnelle, de l'oralité, l'exposition de tradi-praticiens ainsi qu'un circuit touristique meubleront les phases finales du jeudi 4, 5 et samedi 6 octobre 2018», explique le commissaire général du festival. La cérémonie est placée sous le haut patronage du premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Karina Fofana
