Le Rassemblement pour la Côte d'Ivoire (RACI) a organisé son cinquième conclave le dimanche 18 novembre 2018 au palais de congrès du Sofitel-hôtel Ivoire autour du thème : « Côte d'Ivoire : construire un Etat de droit ».
Attendu à ce conclave, Guillaume Soro président d'honneur du RACI, s'est fait représenter par la vice-présidente de l'Assemblée nationale Célestine Tazéré Plusieurs personnalités étaient présentes. Henriette Wamu, députée de la république du Congo, les anciens ministres de la Guinée Conakry Malick Sankho et Amirou Conté, le vice-président de l'Assemblée nationale du Sénégal, le député Abdou M'Bow étaient présents.
A ceux-là s'ajoutent des représentants du PDCI-RDA Ibrahim Kamagaté, de Navigué Konaté du FPI tendance Affi N'Guéssan, du président du MFA, Azoumana Moutayé. Le président exécutif du RACI, Mamadou Kanigui Soro invite sans délai Guillaume Soro à se porter candidat aux élections présidentielles de 2020. Initialement prévue pour 8 heures, c'est finalement à 11 heures 30 que la cérémonie a commencé au grand dam des invités.
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A en croire Dr Hervé Coulibaly, secrétaire général exécutif du RACI et par ailleurs président du comité d'organisation, « l'événement qui nous réunit a pour objectif de faire le bilan et de réfléchir à de nouvelles perspectives ». Selon Zié Coulibaly, le coordonnateur des mouvements de soutien à Guillaume Soro, « en organisant ce conclave, le Raci tient à réunir toutes les forces vives, les compétences qui existent autour de Guillaume Soro pour échanger et discuter de notre pays à presque deux ans des élections présidentielles de 2020 ».
Et d'ajouter, « l'Etat de droit s'entend comme une soumission de l'Etat en tant que puissance publique aux règles que lui-même s'est édité ». Pour le président du MFA, « les crises successives au sein de son parti ont entamé sa bonne marche au point où les indicateurs de bonne performance sont négativement impactés ». « Cette forfaiture gratuite est le fait d'un groupuscule de gens », précise-t-il avant de dire, « je demande à nos amis du Raci de tout faire pour éviter les conflits internes ».
Ibrahim Kamagaté, secrétaire exécutif chargé de la jeunesse, représentant le secrétaire exécutif du PDCI, le professeur Maurice Kakou Guikahué a dit que son parti sera toujours présent partout où il sera question de paix. Mamadou Kanigui Soro a rassuré que, « le Raci se tient dévoué à la cause de Guillaume Soro et il pourra compter sur nous jour et nuit le moment venu.
« Nous remercions le président Henri Konan Bédié pour l'audience qu'il nous a accordé le 14 juillet 2018 là où ailleurs l'on nous sert constamment le mépris », faisant allusion au régime Ouattara. « Chers membres du Raci, je vous encourage car depuis 2013 votre engagement n'a pas failli malgré les obstacles que certains ont tenté de mettre sur votre chemin pour briser votre élan.
Mais vous êtes restés mobilisés au prix d'humiliation, de persécution », a précisé le député de Sirasso. Il a fait remarquer qu'il est constant qu'en Afrique, les conflits naissent des élections mal organisées, « les élections du 13 octobre 2018, montrent les signes précurseurs d'une déflagration sociale si la CEI dans sa structure actuelle devrait organiser les élections générales de 2020 ». « C'est pourquoi, nous appelons à une reforme de cette commission », s'est-il empressé de dire.
« Du haut de cette tribune, je voudrais lancer un appel solennel au président d'honneur Guillaume Soro : le devoir vous appelle »
Il précise, « avec le directoire, pendant les travaux, si les conclavistes nous suivent loin de les influencer si cela devient un congrès on proposerait au président d'aller à un congrès en avril ». Pour lui, le citoyen doit être mis en confiance pour contribuer à la construction nationale par l'Etat de droit. « Du haut de cette tribune, je voudrais lancer un appel solennel au président d'honneur Guillaume Soro : le devoir vous appelle.
Il urge cher ami que vous posez dans les meilleurs délais un acte fort et sans équivoque dans ce sens ». Et de terminer, « parce que le peuple de Côte d'Ivoire attend cela de vous et nous porte-parole de ce peuple vous (NDLR Guillaume Soro) invitons de regarder le délai pour libérer l'opinion nationale et internationale en vous portant candidat à l'élection présidentielle de 2020 ».
Karina Fofana
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