N’Guéssan Santa gravement malade : Après un SOS de Phil Azoumé, les choses s’améliorent

Santa N’Guéssan

Depuis un moment, Santa N'Guéssan, grand musicien arrangeur interprète auteur compositeur est très mal en point et un SOS avait été lancé par Phil Azoumé et au ministre de la culture et au DG du ainsi qu'à toutes les bonnes volontés pour sauver cet artiste.

Aux dernières nouvelles choses semblent aller pour le mieux. «Suite à mon poste concernant la santé du maitre Santa N'Guéssan les choses ont beaucoup évolué. Grace à la disponibilité de certains frères, N'Doumi Djabo Steck, Raymond, Adamo Ken , Falconetti Jean-Aristide avec lesquels nous Billy Gad Kiffy et moi (ici en terre étrangère) avons passé une grande partie de la nuit au téléphone, le ministre de la culture et le Pca du Burida ont réagi avec promptitude notre frère Santa a été admis dans un centre hospitalier où il va bénéficier d'un plateau technique adapté à sa pathologie ». Et d'ajouter, « un grand pas vient d'être franchi. Merci à tout le monde et restons en prière », a écrit Phil Azoumé Jay sur sa page facebook.

L'appel semble donc avoir été entendu. Cela fait suite au « s.o.s pour un artiste se meurt » qu'avait lancé Phil Azoumé Jay avant d'être suivi par Fadal dey qui disait ceci « je fais ce post avec le cœur très meurtri. Je viens de voir sur la page du grand frère Phil Azoumé Jay que le grand frère Santa N'Guéssan grand musicien arrangeur interprète auteur compositeur est très mal en point et un SOS est lancé au ministre de la culture et au directeur général du Burida ainsi qu'à toutes les bonnes volontés pour sauver ce grand artiste ». Fadal dey précisons-le, continue de dénoncer la gestion du Burida «je me demande jusqu'à quand ce genre de situation va durer au sein de notre corporation.

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Et si seulement au Burida nos droits d'auteurs nous étaient rétribués comme il se devait? ». Et de poursuivre, « les qui ont toujours été témoins des SOS qu'on lance pour sauver les artistes doivent se demander mais pourquoi c'est toujours eux ? La réponse est simple. Le Burida qui perçoit les droits d'auteurs et nous les rétribue est très mal géré. Certains me diront qu'il n'y a pas que les droits qui font vivre un artiste. Oui cela est vrai mais nos droits d'auteurs c'est un peu comme nos salaires qu'on nous donne chaque trois mois et nos « gombos » c'est pour nos dépenses quotidiennes. Et ce sont ces gombos qui nous maintiennent en vie ».

« Je suis donc convaincu que même le vigile du Burida ne touche pas en dessous du Smig par mois. »

En rappelle, le 4 août 2018 il se plaignait du virement qu'avait fait le Burida sur son compte en ces termes « je viens de la banque. Et le burida m'a effectivement viré 34 980 FCFA comme droit d'auteur. De nos jours en Côte d'Ivoire son excellence le président de la république s'est battu pour que le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) ne soit pas en dessous de 60 000 FCFA minimum. Je suis donc convaincu que même le vigile du Burida ne touche pas en dessous du Smig par mois. Tandis que moi, un artiste en activité dont les œuvres sont exploité sur toutes l'étendue du territoire national n'a droit à son salaire que chaque trois mois. Je vous présente donc mon salaire de trois mois 34 980 FCFA.

Et pourtant la durée de vie d'une œuvre d'esprit au Burida est de 99 ans. Mais dès vous ne produisez plus on vous dit que vous n'êtes plus en activité et que vous n'avez plus de droits. Bref. Pendant ce temps des voix se lèvent et non des moindres çà et là pour dire haut et fort que madame le DG du Burida donne 14 000 000 FCFA chaque trois mois à monsieur le ministre de la culture dans l'argent des artistes ». Santa N'Guéssan, un virtuose de la guitare toujours en service est du groupe afropop ivoirien “les Woody”créé dans les années 1990 et composé de Jack Dely, Obo Snack, Chris De Bagnon, Phil Azoumé, tous instrumentistes.

Il est l'auteur de plusieurs titres dont famikô, djasso djasso, lalafouênou. L'appel est donc toujours lancé à toutes les âmes généreuses qui voudraient apporter secours et assistance à l'artiste.

Karina Fofana

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Written by Karina Fofana

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