Plusieurs artistes ivoiriens se trouvent encore en exil. François Kency qui en fait partie donne la raison qui les maintient à l'étranger.
À vous qui vous demandez pourquoi les artistes : -SERGES KASSY-GADJI CÉLI-FRANÇOIS KENCY-ABOU GALLIET-MAHELY BA-LES DJI'Z-BLISSI TEBIL-MAGA DINDIN- LES FILLES DE SAÏOUA-GEDEON-TOUALY-HANNY TCHELLEY-DON KEVIN, SIJIRI BAKABA, et bien d'autres… sont encore en exile depuis 2011.
Il faut rappeler le traumatisme subit par bon nombres d'entre nous lors de la crise postélectorale de 2011 en Côte d'Ivoire, car nous avions étés traqués à travers le pays. Après avoir étés sauvés des griffes de nos persécuteurs, nous avons fait le choix de nous battre aux côtés du président Laurent Gbagbo, ensuite, de son fils Charles Blé Goudé, tous les deux injustement incarcérés.
Aujourd'hui, les cas Yodé et Siro / DJ Volcano, VIENNENT NOUS DONNER LA RÉPONSE à tous.
Depuis la crise postélectorale de 2010, aucune vérité n'est bonne à dire en Côte d'Ivoire. Rentrer en Côte d'Ivoire, et être obligé de se taire, ne pas pouvoir dénoncer les dérives du pouvoir, perdre la vie !Nous autres avons fait le choix de nous tenir loin de ce pouvoir, refusant même des propositions de ralliements, afin de continuer à combattre depuis nos positions respectives, contre vents et marées.
Le problème n'est pas la peur de la prison, mais plutôt le musellement, la perte de liberté, de parole. Nous n'aurions pas pu:
-Galvaniser les résistants à travers l'Europe ( la Haye)
-Chanter « Libérez Gbagbo », « Allo Duekoué », « Gbagbo Kafissa », etc..
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-Rendre visites au président Laurent Gbagbo et à Charles en prison, afin de leur remonter le moral.
-Faire ces plateaux télés, radios sur ces chaînes Européennes et panafricaines (rfi, France 24, Africa n°1, Afrique média, etc..), afin de crier l'injustice faite au Président Laurent Gbagbo, à Charles Blé Goudé, la première dame Simone Ehivet Gbagbo, aux prisonniers politiques, et exilés.
-Dénoncer à travers les réseaux sociaux comme nous le faisons tous encore aujourd'hui. Oui, tous autant que nous sommes, pouvons être fiers de notre combat pour la libération de nos illustres prisonniers, car ensemble, nous avons gagné.
Nous avons tous gagné par la grâce de Dieu, et par la force de notre détermination, même s'il est vrai que notre combat ne sera achevé que lorsque notre champion, son fils, tous les exilés et prisonniers politiques seront au près de leurs familles respectives en Côte d'Ivoire.
Oui, je vis en exile depuis 2011, parce que « proche » du Pr Laurent Gbagbo, mais aussi de ses idées, et je l'assume complètement, tout comme la grande famille des résistants. Chacun de nous ayant sa propre histoire, ce combat nous aura soudés d'avantage.
Ma fidélité et loyauté au PR Gbagbo, pas négociable.
Nb: restons soudés, car le combat n'est pas encore terminé.
Le son est bon?
