Guillaume Soro et ses proches sont poursuivis pour complot contre l'État ivoirien. Le bilan du procès à 5 jours d'audience.
À en croire les membres de l'ex-sécurité rapprochée de Guillaumes Soro, qui ont comparu ces derniers jours, les armes retrouvées près de la maison de Soro, une dizaine selon l'un d'entre eux, auraient été jetées dans la panique, à Assinie.
Pour l'instant, rares ont été les moments de débats portant sur la bande sonore dans laquelle on entend Guillaume Soro se dire pouvoir déclencher un coup de force quand il le souhaite. Enregistrement qui a pourtant été diffusé à l'amorce de ces débats. Le fidèle parmi les fidèles de Guillaume Soro, son directeur du protocole, Soul To Soul, interrogé sur cet enregistrement a affirmé ne pas savoir ni vouloir savoir ce qu'il y avait dessus.
Quant à Simon Soro, petit frère de l'ex-chef de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a déclaré être « otage » dans l'affaire de complot contre l'autorité de l'Etat impliquant son frère, clamant ne pas appartenir à un parti.
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« Aujourd'hui, je me retrouve en prison parce qu'on suppose que Soro Guillaume veut faire un coup et son petit frère doit étre informé, je considère que je suis otage, je ne peux pas renier mon frère », a dit Simon Soro.
Il a affirmé avoir « été arrêté en tant que citoyen américain », ajoutant « je ne suis pas dans un mouvement politique ».
Quant à Souleymane Kamaraté dit « Soul to Soul », le chef du protocole de Guillaume Soro, il a rapporté qu' il « n'était pas au courant » que M. Soro avait des armes au siège du GPS. Ensuite, le commandant Jean-Baptiste ne lui en avait « jamais parlé ».
Poursuivant, Soul to Soul a déclaré « j'étais convaincu que M. Soro allait atterrir à Abidjan, c'est sur les réseaux sociaux que j'ai appris que l'avion n'a plus atterri », mais a été dérouté vers le Ghana.