Rencontre Affi-Gbagbo : le PDCI qui avait retourné sa veste en tournant le dos à Affi va t-il payer pour ses frais ?

Ayant suspendu jusqu'à nouvel ordre ses publications de nature politique, Jean Bonin est revenu à la charge ce 10 janvier 2020 sur la rencontre Affi-Gbagbo.

Il a suffit que j'annonce la SUSPENSION (et non l'ARRET) jusqu'à nouvel ordre de toue publication de posts de nature politique pour que des « sachants » interprètent cela comme « une retraite politique » ou, pire, « une désapprobation de la récente rencontre entre Affi et Gbagbo ». Il n'en est rien du tout.

Pour rappel, dans plusieurs de mes Facebook live j'avais déjà, depuis plusieurs semaines, « prophétisé » que l'unité du était en marche et que le PDCI qui avait retourné sa veste en tournant le dos à Affi en aurait pour ses frais. En réalité ce n'était pas une prophétie mais une révélation en raison de ce que j'étais dans le secret des « Dieux ». Je ne peux donc que me réjouir de ce que ces démarches menées dans une totale discrétion aboutissent. Ma satisfaction est donc entière.

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Pour ne rien vous cacher, pour l'heure, ma principale source d'inquiétude est relative à toute l'énergie déployée dans l'ombre par des personnes réfractaires à l'unité et qui ne ménagent actuellement aucun effort en vue de faire capoter l'initiative prise par Affi d'œuvrer à l'unité du parti, conscients qu'ils sont de sa fragilité.

Les ressentiments, les rancoeurs et la rancune ont la vie dure. Certains s'accrochent à leur frustration personnelle comme d'autres s'accrocheraient à une bouée de sauvetage pour ne pas se noyer. C'est dommage car les positionnements personnels ne devraient jamais primer sur l'intérêt collectif, seul gage d'un FPI conquérant et victorieux en octobre prochain. La vigilance doit donc être de mise pour faire tuer dans l'oeuf toute tentative de sabotage de l'initiative de Bruxelles.

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À ce propos, je voudrais féliciter les « Affidés » qui dans leur très grande majorité ont fait preuve de retenue, de responsabilité et de réalisme politique en vue de donner une chance à la réconciliation interne et à l'unité du parti. Gloire à vous et aux quelques dissidents qui ont compris qu'il y a un temps pour guerroyer et un temps pour faire la paix. C'est ensemble qu'on est fort et non dans la division ou l'exclusion. Pour faire la paix il faut être deux. L'un c'est Affi, l'autre c'est Gbagbo. Il n'y a donc plus de raison de douter que l'unité se fera incessamment. C'est tout le mal que je souhaite au FPI.

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Pour ma part, comme précédemment annoncé je vais m'atteler à m'occuper de ma famille biologique. Cela me laissera très peu de temps pour faire de la politique, d'autant que pendant cette période sensible mes écrits pourraient compromettre l'oeuvre commune d'édification de l'unité du parti que les forces du mal et des ténèbres ne souhaitent pas. Je ne serais pas le prétexte sur lequel ils pourraient fonder leurs arguties pour nuire à la dynamique unitaire.

En ma qualité de citoyen ivoirien il m'arrivera cependant de faire des analyses juridiques sur des questions sociales avec pour objectif de donner des éléments juridiques de bases à mes followers leur permettant de bien comprendre certaines initiatives.

Je suis et je reste le même : insubmersible et incorruptible.

Written by Jean Bonin

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