Le maire sortant Kaweli Ouattara a été réélu maire de Ferkessédougou, lors d'un scrutin partiel organisé le 2 décembre dernier.
Selon les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), Kaweli Ouattara, candidat indépendant, a obtenu 7.492 voix, soit 50,24% des suffrages exprimés. Son rival, Jacques Silué Gneneyeri, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir), a recueilli 7.311 voix, soit 49,03%.
Kaweli Ouattara remporte donc ces joutes électorales avec une très courte avance de 181 voix. Lors du précédent scrutin du 2 septembre 2023, annulé par le Conseil d'Etat pour « irrégularité », le maire sortant avait recueilli 49,83% des suffrages exprimés contre 49,17 % pour le candidat du RHDP.
Ferkessédougou est la ville natale de l'ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, en exil depuis 2019 suite à des ennuis judiciaires. L'enjeu de cette bataille électorale était la conservation ou non de cette zone électorale, considérée comme son fief.
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Suite à une « erreur » sur les scores des candidats après l'élection du 2 septembre 2023, le Conseil d'Etat avait annulé le scrutin à Ferkessédougou et demandé une reprise. Après l'annulation de sa réélection, Kaweli Ouattara a dit prendre « acte de cette décision surprenante et inique ».
Le taux de participation lors de la reprise de l'élection des conseillers municipaux de Ferkessédougou du 2 décembre 2023 s'est établi à 52,60%. Ce qui montre un fort engouement pour ce scrutin, qui était émaillé de violences.
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Dans la nuit du 2 au 3 décembre, le siège de la Commission électorale indépendante (CEI) locale de Ferkessédougou a été incendié par des individus. Les résultats du scrutin ont toutefois été sauvegardés et ont pu être proclamés par la CEI centrale.
Ces violences ont suscité l'indignation de la communauté internationale. La Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a condamné « avec la plus grande fermeté » cet acte « d'intimidation et de violence ».
