Les résultats de l'élection présidentielle gabonaise de 2023 sont encore incertains, mais l'opposition a déjà dénoncé des fraudes et exigé la victoire de son candidat, Albert Ondo Ossa.
Le gouvernement a coupé internet et instauré un couvre-feu dans le pays, invoquant des risques de violences.
Le scrutin a été marqué par des tensions et des accusations d'irrégularités. De nombreux bureaux de vote ont ouvert tardivement ou sont restés fermés, et des bulletins de vote ont été trouvés falsifiés. L'opposition a également accusé le gouvernement de distribuer des pots-de-vin aux électeurs pour les inciter à voter pour Ali Bongo Ondimba, le président sortant.
M. Ondo Ossa, qui a été désigné comme candidat consensuel de l'opposition, a dénoncé des « fraudes massives » et « systématiques ». Il a exigé d'être proclamé vainqueur et a demandé au président Bongo de « partir ».
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Le gouvernement a rejeté les accusations de fraude et a affirmé que le scrutin avait été « transparent et crédible ». Le ministre de la Communication, Rodrigue Mboumba Bissawou, a annoncé la coupure d'internet et l'instauration d'un couvre-feu pour « éviter la propagation de fausses informations » et « prévenir les troubles à l'ordre public ».
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La situation reste tendue au Gabon, et il est possible que les violences éclatent si les résultats de l'élection ne sont pas acceptés par l'opposition.
