Le retrait de terrain urbain en Côte d'Ivoire est régi par la loi. Le ministère de la Construction a tenu à mettre en garde les mairies.
M. Amoépi était l'invité, le 8 février, de la mutuelle des personnels du lycée Coffi Gadeau de Tiébissou (MUPELTI), pour prononcer une conférence publique sur « la sécurisation des terrains urbains), à la salle des professeurs dudit établissement.
Le conférencier du jour a indiqué que les retraits de terrain urbains sont organisés par arrêté no 2164 du 9 juillet 1936 modifié par arrêté no 83 du 31 janvier 1983, la loi no 71-340 du 12 juillet 1971 réglementant la mise en valeur des terrains détenus en pleine propriété et le décret no 71-34 du 12 juillet 1971 fixant les modalités d'applications de la loi susdite.
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Au regard de ces textes, a-t-il précisé, les autorités municipales n'ont pas compétence de mettre en œuvre les procédures de déchéance ou d'expropriation ayant pour objet des terrains, pour cause de non mise en valeur ou insuffisance de mise en valeur. Seul le ministre de tutelle a cette compétence.
Il a également indiqué que, pour non application de ces textes, le ministre de la construction et de l'urbanisme a recadré les autorités municipales, par une note d'information et de rappel no 1188 MCU-CAB du 18 MARS 2016.
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Le directeur départemental a exhorté les membres de la MUPELTI à approcher, dans tout achat de terrain, la direction départementale de la construction, pour l'authentification des actes. Toute chose qui, a-t-il précisé, leur évitera des escroqueries de tous genres constatés souvent dans ces types d'opération.
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Tous les membres de la MUPELTI étaient d'autant plus surpris qu'à Tiébissou, ces retraits illégaux avaient quelquefois été tolérés.
