Revue de la presse malgache du 23 juillet 2020

Voici la revue de la presse malgache du 23 juillet 2020 et les principales informations à la Une de la presse malgache parue ce jeudi:

MIDI MADAGASIKARA

L'eau est essentielle dans la lutte contre la pandémie de puisqu'elle permet d'entretenir une bonne hygiène. Malheureusement, l'accès à l'eau pour la population malagasy, que ce soit en zone rurale ou en zone urbaine, demeure encore problématique. Pour remédier à ce problème de taille, l', le ministère de l'Eau, de l'Hygiène et de l'Assainissement, ont décidé de trouver une solution qui permettrait de faciliter l'approvisionnement en eau des ménages vulnérables à , Toamasina et Moramanga. La consiste donc à réduire le prix de l'eau aux bornes-fontaines pour les trois prochains mois. Un arrêté communal a fixé les tarifs de l'eau à travers le tarif subventionné pour les trois villes citées précédemment è [20 Ariary le bidon de 20 litres si auparavant la même quantité d'eau coûtait 50 Ariary, Ndlr.]. 2.000 bornes-fontaines adopteront ce nouveau tarif qui profitera à plus de 600.000 personnes vulnérables selon les estimations.

L'EXPRESS DE MADAGASCAR

Les personnes qui développent une forme grave de la Covid-19 affluent dans les hôpitaux. Le nombre des cas hospitalisés aurait augmenté depuis la semaine dernière. « Nous avons jusqu'à six nouveaux patients par jour, en ce moment », selon un responsable du d'Andohatapenaka. Le Centre de commandement opérationnel (CCO) rapporte quatre vingt quatre cas graves pris en charge dans les hôpitaux. Mais dans les hôpitaux, les personnes sousoxygène seraient plus nombreuses que ces chiffres officiels. Une source affirme, par exemple, que cinquante cas graves sont pris en charge au (CHU) Andohatapenaka, si le CCO n'a mentionné que quatre cas graves dans cet hôpital. « Pour nous, un patient est considéré comme cas grave lorsqu'il est sous oxygène », explique notre source. Plusieurs patients en détresse respiratoire occupent, également, les lits du CHU Anosiala, du CHU Joseph Raseta Befelàtanana, du CHU Joseph Ravoahangy Andrianavalona et du Centre hospitalier Soavinandriana où dix-neuf patients sur vingt-neuf nécessiteraient l'utilisation de respirateur. Il n'y a plus que quelques places disponibles dans ces hôpitaux. Selon des prévisions, les cas graves risquent d'augmenter dans les prochains jours.

LIRE AUSSI: Beijing exige davantage de tests pour les patients fiévreux à la suite de l'apparition de nouveaux cas de COVID-19 – Actualités 14/06/2020

LES NOUVELLES

Quatre mois après la suspension des vols commerciaux internationaux et nationaux, le 20 mars, et son économie sont à bout de souffle. A Antananarivo ou dans les autres provinces, toutes les activités liées au tourisme sont à l'arrêt. Et, les hôteliers sont les premiers à subir les conséquences de la crise sanitaire, notamment ceux qui vivent uniquement du comme à Toliara, Ifaty, Nosy Be, Bekopaka où la plupart des hôteliers sont des étrangers « Depuis janvier, c'est la basse saison. Qui plus est, les frontières ont fermé depuis mars et la saison n'est pas prête de s'ouvrir d'aussitôt. Les employeurs n'arrivent plus à subvenir aux besoins et charges (salaires, loyers, eau et électricité…) puisqu'ils n'ont plus de rentrée d'argent. D'autres ont même épuisé dans leurs économies. Nous ne disposons pas de statistiques exactes pour l'instant, mais on entend partout des opérateurs sur le point de mettre la clé sous la porte. Certains vendent actuellement leurs fonds de commerce et d'autres déclarent vouloir partir », a expliqué Sandra Affick de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM).

Written by Léo Gustave

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