Revue de presse ivoirienne du 19 juillet 2022. Bédié, Gbagbo, Ouattara et lancement du Brevet de technicien supérieur (BTS ) à la Une.
Pour la première fois depuis la crise post électorale de 2010-2011, les trois piliers de la vie politique ivoirienne se sont retrouvés, le 14 juillet 2022. Cinq jours après la rencontre des trois grands « les Ivoiriens réagissent » dans le Quotidien d’Abidjan. « Dernière heure » pense savoir les attentes des populations et identifie « ce que les Ivoiriens attendent du pouvoir » après cette rencontre.
Le Bélier (proche de l’opposition) affirme « les Ivoiriens veulent être rassurés que leur constitution ne sera plus une pâte à modeler », citant Fréderic Tanoh-Wognin. Pour le Bélier intrépide, « Ouattara, Bédié et Gbagbo donnent le ton de la décrispations » et indique « ce que les Ivoiriens attendent du régime ».
Dans les colonnes de « Générations Nouvelles (proche de l’opposition), un politologue, Geofrey-lucien Kouao soutient « pourquoi les Ivoiriens n’en attendaient vraiment rien » de cette rencontre. Le président de la plateforme nationale APCI, Nélé Nourgo demande aux leaders “Ouattara, Bédié et Gbagbo de s’aligner aux principes d’une politique saine”, relate le quotidien Le Sursaut à sa manchette.
L’inter quant à lui tire une conclusion de cette rencontre, citant un politologue qui affirme que « les trois veulent candidater en 2025 », en plus, il publie une réaction du camp Soro et écrit « cette rencontre nous laisse sur notre faim ».
Enfin, au titre des réactions, Denis Kah-Zion révèle dans un éditorial publié par Le Nouveau Réveil, que « Ouattara a plus de sacrifice à faire que Bédié et Gbagbo ». Il signale en outre « ce que les Ivoiriens attendent du chef de l’Etat le 6 août (veille de la fête nationale) à 20 heures, et espère que « la montagne n’accouchera pas d’une souris ».
Le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, a apporté une restructuration au sein de son bureau, lundi 18 juillet, en procédant à des réaménagements au sein des structures administratives de l’Institution que sont le Cabinet et le Secrétariat Général
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« Bictogo renouvelle le secrétariat général et son cabinet », fait savoir le quotidien gouvernemental Fraternité Matin à sa co-une. Pour le Patriote, proche du pouvoir, il s’agit des « premières nominations » du nouveau président du parlement depuis son élection le 7 juin.
Le Mandat souligne qu’ Adama bictogo « choisit ses hommes » et présente « la liste des nouvelles promues » à l’Assemblée nationale. Il réaménage son secrétariat général et son cabinet, pour l’Intelligent d’Abidjan, et « installe son équipe », selon l’Avenir. L’Expression présente pour sa part les « hommes clés de Bictogo ».
Plus que des nominations « voici le nouveau gouvernement de Bictogo » titre Le Rassemblement, l’Essor se veut plus pointilleux et révèle que « c’est la fin de l’euphorie et de la récréation », citant Adama Bictogo à sa une. Dans le même sens, Le Panafricain ajoute qu’ « Adama Bictogo met dehors les hommes d’Amadou Soumahoro ( ex PAN) ».
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Dans un tout autre registre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Prof. Adama Diawara, a donné, lundi 18 juillet, le top départ des épreuves écrites du BTS, session 2022.
Au total, 61.002 candidats affrontent les épreuves écrites depuis hier ( lundi 18 juillet), informent le Jour Plus, et l’Essor.
Pour le mandat, après la vidéo surveillance au Bac, « voici les moyens déployés contre la fraude au BTS » et souligne que le ministre Diawara « met en garde tous les fraudeurs ». Mieux, Adama Diawara” verrouille le circuit de la fraude au BTS 2022″, souligne L’Avenir, quand le Rassemblement table sur « des mesures sévères contre la fraude ».
Toujours pour lutter contre la fraude, « Générations nouvelles » indique qu’ « Adama Diawara déploie 6400 surveillants », également l’Expression souligne que le ministre a « blindé le dispositif avec 6400 surveillants déployés ».
