En Guinée-Bissau, l'état-major a affirmé ce 1er décembre 2023, que l'armée contrôlait la situation après une nuit d'affrontements.
« Le colonel (Victor) Tchongo est entre nos mains. La situation est totalement sous contrôle », a déclaré le capitaine Jorgito Biague, un porte-parole de l'état-major militaire.
Un responsable militaire s'exprimant sous le couvert de l'anonymat a indiqué que le colonel Tchongo, chef de la Garde nationale, s'était rendu.
Les affrontements ont débuté jeudi soir après que des éléments de la Garde nationale ont libéré deux membres du gouvernement, le ministre de l'Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d'Etat au Trésor public, Antonio Monteiro, qui étaient en garde à vue.
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Les deux hommes ont été retrouvés sains et saufs.
Les tirs ont duré une partie de la nuit et vendredi matin, et ont fait au moins un mort et des blessés.
Les habitants du sud de la capitale Bissau, où se sont déroulés les affrontements, ont été contraints de fuir leurs domiciles.
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La Guinée-Bissau, un petit pays d'Afrique de l'Ouest, est coutumier des crises politiques et militaires.
En 2012, le président José Mário Vaz a été renversé par un coup d'État militaire. Il a été restauré au pouvoir deux ans plus tard, après une médiation internationale.
En 2020, le pays a connu une nouvelle tentative de coup d'État, qui a échoué.
