Le porte-parole adjoint de l’ONU, Farhan Haq, a expliqué que les militaires Ivoriens arrêtés au Mali étaient des « Eléments nationaux de soutien (NSE) ».
Mardi, le porte-parole adjoint de l’ONU Farhan Haq a expliqué que les militaires interpellés ne faisaient pas « formellement partie de la Minusma » mais qu’ils étaient des « Eléments nationaux de soutien (NSE)« , c’est à dire des effectifs déployés par les pays contributeurs de troupes « en soutien à leurs contingents« . « C’est une pratique commune dans les missions de maintien de la paix » a-t-il ajouté. Une partie des militaires ivoiriens retenus sont venus au Mali sur la base d’une convention pour travailler sur la base logistique de la société Sahelian Aviation Services (SAS).
De son côté, le gouvernement malien affirme que ces militaires ont avancé quatre versions différentes pour justifier leur présence sur le territoire malien : « la mission confidentielle, la rotation dans le cadre de la Minusma, la sécurisation de la base logistique de SAS et la protection du contingent allemand« .
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Le colonel Assimi Goïta, chef de la junte militaire malienne, a indiqué mardi dans un tweet avoir eu un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. « Nous avons évoqué l’appui » de l’ONU « au processus de transition au Mali et j’ai réitéré la nécessité pour les partenaires de respecter la souveraineté du Mali« , a-t-il écrit. L’entretien a été confirmé par l’ONU.
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L’information de l’arrestation de militaires ivoiriens a commencé à être diffusée dimanche sur les réseaux sociaux avant de devenir virale, certains accusant ces soldats d’être venus commettre un putsch.