Dans son analyse de la succession d'Henri Konan Bédié à la tête du PDCI-RDA, Venance Konan dresse un tableau des ambitions des différents candidats et de la situation du parti.
Il souligne que la succession du Sphinx de Daoukro est devenue une lutte acharnée entre deux camps : celui de Jean-Louis Billon, un homme d'affaires milliardaire, et celui d'Akossi Bendjo, un ancien ministre des Affaires étrangères.
Deux principaux candidats se sont déjà déclarés : Jean-Louis Billon, un homme d'affaires milliardaire, et Akossi Bendjo, un ancien ministre. Billon est le candidat des partisans de la continuité, qui souhaitent que le PDCI reste un parti dominant en Côte d'Ivoire. Bendjo est le candidat des partisans du changement, qui souhaitent que le PDCI se modernise et se tourne vers la jeunesse.
Tidjane Thiam, un ancien banquier et homme d'affaires, est également un candidat potentiel. Il est soutenu par un groupe de jeunes cadres du parti, qui voient en lui un homme providentiel capable de redorer le blason du PDCI.
Venance Konan souligne que la succession de Bédié est un moment crucial pour le PDCI. Le parti est affaibli. Le choix du nouveau président sera déterminant pour l'avenir du parti.
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Dans sa conclusion, Konan ironise sur le fait que le principal critère de sélection des candidats semble être la richesse. Il suggère que le PDCI pourrait simplement publier une annonce à la recherche d'un « repreneur riche et surtout généreux ».
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Cette analyse est intéressante car elle met en lumière les enjeux de la succession d'Henri Konan Bédié. Le PDCI est un parti historique en Côte d'Ivoire, et son avenir dépend du choix du nouveau président. La richesse est un facteur important dans cette course, mais elle ne sera pas le seul. Les candidats devront également convaincre les militants du parti de leur capacité à le diriger.
