Pour faire face au terrorisme, la Côte d'Ivoire a pris des mesures portant à renforcer la sécurité dans les zones frontalières.
L'Armée ivoirienne compte renforcer son déploiement dans les zones frontalières du pays en vue d'une sécurisation optimale.
A l'issue d'un conseil des ministres lundi, le ministre de la Communication Sidi Touré a fait état de la mise en place par les autorités de la zone opérationnelle Nord qui permettrait de passer de la phase de surveillance des frontières à une posture défensive avec une forte capacité de réversibilité en mission offensive.
Selon M. Touré, cette décision a été prise par le gouvernement devant l'insécurité persistante aux frontières entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Burkina Faso du fait de la présence de groupes armés terroristes dans ces pays voisins et à la suite de l'attaque du poste des Forces armées de Côte d'Ivoire (FACI) de Kafolo le 11 juin.
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« Il s'agit d'empêcher toute infiltration de ces groupes armés sur le territoire national, et de permettre aux militaires d'exécuter de manière efficace leur mission de protection des populations et de leurs biens », a-t-il expliqué. La Zone opérationnelle Nord aura ainsi pour objectifs de renforcer les capacités opérationnelles des troupes déployées et d'organiser de la défense civile en matière de lutte contre le terrorisme.
Dans la nuit du 10 au 11 juin, une attaque terroriste avait été perpétrée contre le poste militaire de Kafolo au nord-est de la Côte d'Ivoire, une localité située dans la zone frontalière entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. L'attaque avait fait une dizaine de morts parmi les militaires ivoiriens.