Quand Said Penda, un pro-Ouattara, invite les Camerounais à prendra la rue pour chasser Paul Biya

Selon Said Penda, la France a décidé de lâcher Paul Biya. Il invite les Camerounais à prendre les rues de Yaoundé jusqu'à la chute du président camérounais.

La lâche le dictateur Biya ! Ce qu'il faut retenir de l'échange en mondovision entre et un activiste camerounais à est le lâchage du vieux dictateur par la France, qui a toujours soutenu la répression de ce régime contre son peuple depuis 38 ans.

C'est par une phrase que le a indiqué clairement la nouvelle position d'une France qui souhaite désormais voir le satrape débarrasser le plancher : « nous ferons ce que nous pourrons, mais ce n'est pas à moi de faire le changement à la place des Camerounais ».

LIRE AUSSI: Bombardement de la résidence de Gbagbo : « Wattao a demandé de ne pas me toucher »

Le mot est donc lâché : CHANGEMENT. Ce que le président français a voulu signifier par cette déclaration, c'est que toute action conduisant à ce changement sera soutenue par la France, encore faudrait-il que les Camerounais soient à l'initiative.

Comme l'Égypte pour se débarrasser d'Hosni Moubarak ; la pour bouter Ben Ali du pouvoir ; le et dans une moindre mesure l', il faudrait que les Camerounais prennent la rue et s'y installent de façon permanemment, jusqu'à la chute du régime. Mais tant qu'ils se contenteront de manger leur ndolè, déguster le poisson braisé, boire tranquillement leur bière et se trémousser au rythme du Makossa, aucun changement ne sera possible et sera au pouvoir à vie.

LIRE AUSSI: « Soro va t-il attaquer Ouattara, ou reculer et aller lui demander pardon ? »

Tous les peuples cités plus haut ne se sont débarrassés de dictateurs plus violents que Biya qu'en manifestant, pas assis sur les plateaux télé à crier « À bas la France ! » et « Vive Gbagbo ! » ou encore « À bas Ouattara! ». La France dispose de toute une panoplie de mesures pour faire plier, voire tomber le régime de Yaoundé: isolement diplomatique du régime, sanctions économiques, etc. La balle est donc dans le camp des Camerounais. Ce qui est vrai est vrai !

Written by Saïd Penda

Le nouveau look d’Alain Lobognon, détenu pro-Soro : « je garde la barbe comme l’avaient fait Ekra Mathieu, Dadié… à la prison de Bassam »

« Quand la guerre entre les héritiers de Nanan Boigny menace la remise de son prix pour la paix »