Le gouvernement américain a conclu un accord pour l'achat de 100 millions de doses de vaccin, alors que les cas de COVID-19 n'ont cessé de croître.
L'administration Trump a déclaré vendredi avoir conclu un accord avec le fabricant français Sanofi et le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline pour l'achat de 100 millions de doses d'un vaccin expérimental contre le nouveau coronavirus, selon les médias.
Cet accord a été conclu dans le cadre de l'opération « Warp Speed » de l'administration américaine, qui vise à accélérer le processus de développement des vaccins contre le COVID-19.
Un responsable de la sécurité américaine avait précédemment affirmé que des pirates informatiques liés au gouvernement chinois avaient ciblé la société biotechnologique américaine Moderna pour voler des données sur le développement de vaccins, selon l'agence de presse internationale Reuters.
Lors d'une audition à la sous-commission de la Chambre des représentants vendredi, le principal expert américain en maladies infectieuses, Anthony Fauci, a répondu : « Non. Je ne pense pas » à la question : « pensez-vous que la Chine est encore aujourd'hui une menace pour la recherche américaine sur les vaccins ? »
« Ce que nous faisons est vraiment transparent. Nous le publions. Nous l'annonçons », selon M. Fauci.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a réfuté cette accusation sans fondement vendredi, estimant que « de telles allégations sont de la pure calomnie. Pour la communauté internationale, de tels stratagèmes diffamatoires sont cousus de fil blanc ».
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« La Chine est le leader mondial en matière de recherche et de développement du vaccin contre le COVID-19. Nous n'avons pas besoin de recourir au vol pour réaliser des avancées, ce que nous n'avons par ailleurs jamais fait », a-t-il affirmé.
