A’Salfo critique la gestion du BURIDA et dévoile les secrets de sa réussite mondiale

Au micro de RFI et de Jeune Afrique, A'Salfo s'est prononcé sur la question des droits d'auteur en Côte d'Ivoire avec le BURIDA et dévoile les secrets de sa réussite mondiale.

« J'ai fait un comparatif entre ce que me verse la Sacem en France et le Burida en Côte d'Ivoire. Quand je prends mes deux relevés, j'ai l'impression qu'il y a un écart pour la même chanson de 1 000 ou de 2 000 %. Et ce n'est pas un problème de gestion, c'est un problème de récupération » a déclaré A'Salfo. 

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Avant de faire cette comparaison, « en France, on a la chance de pouvoir récupérer les droits, de les répartir de manière juste parce qu'on a une documentation numérique, les instruments modernes, une législation qui s'adapte aux droits d'auteur. Mais quand on arrive en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays, on a l'impression qu'il y a un déficit ». 

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Le nouveau diplômé de l'HEC Paris a dévoilé ensuite certains des secrets de sa réussite internationale, « Magic System venait de la Côte d'Ivoire et on voulait évoluer en France. Mais on a deux oreilles différentes : l'oreille africaine et l'oreille française. Il fallait s'adapter. Par exemple, quand on sortait un album, on essayait de proposer une musique qui pouvait plaire à la communauté française sans nous éloigner de la musique africaine qui est notre base, le socle même de notre musique. Les albums ne sortaient pas avec le même nom.

Quand tu sors «Bouger, bouger», tout de suite l'Européen a envie de danser, de faire la fête. Mais tu ne vas pas l'appeler «Bouger, bouger» en Afrique. Tu vas l'appeler peut-être «Petit pompier», «Un gaou à Paris» ou «Premier gaou». Dans les concerts, on ne chante pas les mêmes morceaux » a-t-il révélé.

Written by Mohammed Ouattara

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