A'Salfo, figure musicale et entrepreneuriale, se penche sur la question des droits d'auteur en Afrique dans une interview sur RFI avec Jeune Afrique.
Issu d'Anoumabo, quartier populaire d'Abidjan, Salif Traoré, alias A'Salfo, est une véritable source d'inspiration. Leader de Magic System, groupe de renommée mondiale, son parcours de la musique à l'entrepreneuriat témoigne d'une détermination sans faille à réussir et à influencer positivement la société ivoirienne et africaine.
L'importance de l'éducation continue pour A'Salfo
Dans son interview avec Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), A'Salfo met en lumière l'importance de l'éducation continue, illustrée par son récent diplôme de HEC Paris. Il souligne la nécessité d'acquérir constamment de nouvelles compétences et connaissances pour s'adapter et prospérer dans un monde qui évolue rapidement.
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Un plaidoyer pour une gestion des droits d'auteur plus équitable en Afrique
A'Salfo utilise sa plateforme pour attirer l'attention sur les défis que rencontrent les artistes africains en matière de droits d'auteur. Il indique : « J'ai fait un comparatif entre ce que me verse la Sacem en France et le Burida en Côte d'Ivoire. Quand je prends mes deux relevés, j'ai l'impression qu'il y a un écart pour la même chanson de 1 000 ou de 2 000 %. »
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Il plaide pour une modernisation et une numérisation de la gestion des droits d'auteur en Afrique, essentielles pour assurer une répartition juste et équitable des revenus pour tous les artistes.
