Conflit en Syrie : l’ONU se prononce sur la négociation

Local militiamen, belonging to a group opposed to Libyan strongman Khalifa Haftar, stand next to vehicles the group said they seized from Haftar's forces at one of their bases in the coastal town of Zawiya, west of Tripoli on April 5, 2019, hours after Haftar's froces were pushed back from a key checkpoint less than 30 kilometres (18 miles) from Tripoli, according to security source said. - The militiamen retook the base after a "short exchange of fire", the source said April 5 on condition of anonymity. The Zawiya militia is one of dozens that have proliferated since the overthrow of veteran dictator Moamer Kadhafi in a NATO-backed uprising in 2011 and are variously aligned with the UN-backed unity government in the capital and a rival administration in the east backed by Haftar's forces. (Photo by Mahmud TURKIA / AFP)

Après dix ans de conflit en Syrie, l’Envoyé spécial de l’ONU a regretté de ne pas avoir été en mesure de mettre fin à ce conflit.

« La tragédie syrienne restera l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire récente », a déclaré M. Pedersen devant les membres du Conseil.

« En ce sombre anniversaire, je veux commémorer les victimes syriennes et me souvenir des souffrances et de la résilience syriennes face à une violence et à des indignités inimaginables auxquelles tous les Syriens,  hommes et femmes, de tous les domaines et de tous les horizons, ont été confrontés pendant dix longues années », a-t-il ajouté.

L’envoyé de l’ONU a regretté l’absence de « progrès réel » dans les pourparlers entre le gouvernement et l’opposition et les divisions entre les membres de la communauté internationale « souvent focalisés sur le soutien d’une partie [ou d’une autre] au conflit ».

« Le monde n’a pas réussi à aider les Syriens (…) à sortir de ce que le Secrétaire général a appelé ‘un cauchemar vivant’. J’exprime le profond regret de l’Organisation des Nations Unies que nous n’ayons pas encore été en mesure de négocier la fin de ce conflit tragique », a-t-il souligné, en notant toutefois que depuis un  il y a un calme relatif en Syrie.

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Selon lui, même si le calme persiste en Syrie, il y a un risque que la paralysie s’installe et pour éviter cela, il exhorte les parties syriennes à négocier un règlement du conflit et montrer leur volonté politique à le faire.

« Une solution politique est la seule issue – et je suis convaincu que c’est possible. À certains égards, c’est plus possible maintenant qu’avant. Mais pour transformer cette possibilité en réalité, un engagement créatif et de haut niveau des principaux acteurs internationaux concernés par ce conflit sera nécessaire », a indiqué M. Pedersen.

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« Le moment est sûrement venu de faire avancer un véritable processus politique qui rétablit la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie et permet au peuple syrien de tracer indépendamment son propre avenir », a-t-il ajouté

Written by Léo Gustave

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