Le ministre Amadou Coulibaly a assuré que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les fronts nord de la Côte d'Ivoire sont sécurisés par l'armée ivoirienne et non pas par les Dozos.
Interrogé par l'Agence Anadolu, le ministre ivoirien de la Communication, a fait un point de la sécurisation des fronts nord de la Côte d'Ivoire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
« Les Dozos font partis de l'univers culturel des populations du Nord de la Côte d'Ivoire. Il n'y a pas de surprise à voir des Dozos dans les villages, à l'entrée et à la sortie des villages. C'est leur environnement culturel, c'est ce qui explique cette présence de Dozos dans certaines régions essentiellement du nord. Leur mission n'est pas de sécuriser la frontière qui relève du droit régalien de l'État. Ils sont dans leur environnement socioculturel. Et ils exercent leurs activités socioculturelles comme cela s'est toujours passé, depuis des siècles et des siècles. », a-t-il indiqué.
Et d'ajouter, « le gouvernement n'a pas voulu que cette question de lutte contre le terrorisme soit vue sous le prisme sécuritaire ou militaire, c'est pour cela qu'un investissement massif est en train d'être fait dans ces régions qui sont impactées pour pouvoir assurer la présence de l'État près des populations. (…) Le gouvernement va plus loin en encourageant les compagnies de téléphonie mobile à renforcer leur signal dans ces zones.(…) », a t-il indiqué.
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A noter que les Dozos seraient plus de 200 000 personnes, aujourd'hui, soit quatre fois plus qu'il y a vingt ans.
