Côte d’Ivoire: où est passé l’épargne des policiers à la retraite ?

Des policiers à la retraite réclament leurs épargnes du Fonds de prévoyance de la police nationale (FPPN), qu'ils estiment à plus de 2 milliards F CFA.

En Côte d'Ivoire, les policiers à la retraite ne sont pas contents à cause de leur épargne retraite. Ils l'ont fait savoir le samedi 28 septembre 2019 par le biais du nouveau président de l'Association des retraités de la police nationale, le capitaine de police à la retraite, Mathieu Goha, au cours d'une assemblée générale tenue à Yopougon Siporex.

« Au cours de cette rencontre les policiers à la retraite ont demandé le soutien d'un avocat pour avoir une base juridique pour aller récupérer leurs épargnes et en même temps dénoncer le contrat établi par le FPPN », a indiqué Mathieu Goha.

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Il demande également la réparation des préjudices “car depuis cinq ans, certains policiers à la retraite sont en train de  mourir sans pouvoir toucher leurs épargnes pendant que d'autres ont été expulsés de leurs maisons”.

S'agissant des épargnes des policiers à la retraite, Mathieu Goha a précisé que les montants varient de 4 à 20 millions F CFA par policiers ayant souscris à un contrat au Fonds de prévoyance de la police nationale. Ce sont environ 3 000 policiers retraités de 2015, 2016, 2017 qui sont dans cette situation de ” longue attente” qu'ils qualifient eux même de ‘'calvaire “.

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” Les policiers à la retraite que nous sommes, avons travaillé plus de 30 ans en épargnant un peu d'argent à côté pour assure notre retraite et on nous traîne dans la boue pour des raisons que nous ignorons. Nous avons pensé à tout sauf cela.(…) Pourquoi cette honte”, s'interroge t il, en sollicitant la clémence du président de la République qui est un homme de parole et d'action.

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Le directeur général du Fonds de Prévoyance de la Police Nationale (FPPN), le commissaire divisionnaire de police, Kadjané Jacques pour sa part, avait demandé, vendredi, aux mutualistes n'ayant pas encore perçu leur épargne, qui projetaient une grève pour se faire entendre, à faire profil bas, tout en les rassurant quant aux démarches entreprises par le Fonds pour les satisfaire.

Written by Christian Binaté

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