Il souhaitait alerter la population sur les bons gestes à avoir face au Covid-19, le pro-Soro Mamadou Traoré doit aujourd'hui justifier sa richesse.
Hier, j'ai fait un post pour sensibiliser les uns et les autres au confinement afin de réduire la propagation du coronavirus.
Ce qui a retenu certains dans ce post, c'est la résidence que j'ai.
Et, comme à leur habitude, certains se sont mis à m'accuser de tous les noms et à même me demander l'origine de mes biens.
Je comprends leurs réactions. Je suis un homme politique et un homme public.
Sans me vanter, je voudrais demander à ces personnes de s'informer sur mon train de vie lorsque j'étais enseignant à Boundiali, bien avant la rébellion, bien avant l'arrivée du RDR au pouvoir.
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S'ils mènent leurs enquêtes, ils sauront qu'à Boundiali, en tant qu'enseignant, en 2001, j'avais déjà deux voitures. Une Mercedes 190 blanche et une Peugeot 205 rouge. J'avais également une moto.
J'avais également une maison à moi à Boundiali et une à Abidjan.C'est par là suite que j'ai acquis des maisons à Bouaké.
Ils se demanderont comment j'ai eu cet argent pour avoir ces biens.
S'ils se renseignent, ils sauront que j'ai vaincu mon statut d'enseignant en m'essayant à des activités lucratives.
Ils sauront que j'ai été, par exemple, le tout premier à avoir plusieurs cabines téléphoniques dans la ville et un magasin de vente de jus de fruits.
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Avec ces activités, je ne touchais pas à mon salaire puisque déjà par mois, je me tapais des centaines de milles. Cela a même provoqué la jalousie de certains de mes collègues qui m'ont accusé de tous les noms.
Parce qu'ils ne supportaient pas que moi, un enseignant comme eux de surcroît raccroché, je puisse avoir tous ces biens.
Ils ignoraient que j'avais obtenu un prêt de 5 millions à la Coopec de Boundiali pour mener mes activités lucratives. Activités lucratives que je mène jusqu'à aujourd'hui et qui se sont intensifiées.
Pour ceux qui le désirent, ils peuvent aller dans les archives de la Coopec de Boundiali en 2001. Ils y trouveront les traces du prêt que j'ai obtenu. Il y a longtemps et très longtemps que grâce à Dieu, je ne vis plus de mon salaire. Mon salaire est devenu pour moi aujourd'hui un accessoire.
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Ça là, ils ne peuvent le comprendre. Certains,pour se donner bonne conscience, se disent que j'aurai obtenu ces biens de l'argent de la casse de la BCEAO. Si ça peut soulager leurs esprits aigris, tant mieux.
Je voudrais les informer que ce sont les soldats qui ont pillé les agences de la BCEAO qui ont bénéficié de l'argent qui s'y trouvait.
Nous les civils des Forces Nouvelles, pour parler comme les Ivoiriens, on n'avait pas cœur de leur réclamer notre part. Même Guillaume Soro lui-même n'avait pas cœur de leur demander sa part.
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Dieu merci, le colonel Jah Gao est vivant. J'étais son chef de cabinet civil lorsqu'il était le comzone de Boundiali. Vous pourrez lui demander si j'avais une rémunération avec lui en tant que responsable du cabinet civil.
Il vous dira non pour la simple raison que je fonctionnais avec mes propres moyens guidés par ma conviction pour le combat que je menais. Je ne bénéficiais également pas de l'argent de la Centrale.
Les seules rémunérations que j'ai eues pendant la rébellion, ce sont celles que me versait mon mentor Guillaume Soro lorsque j'occupais une fonction dans son cabinet de Secrétaire Général des Forces Nouvelles.
Chers amis aigris, apprenez à vaincre votre statut.
Ne prenez pas pour des voleurs tout ceux qui ont pu vaincre leur statut.
Apprenez à vous battre comme moi, comme eux qui le font tous les jours. Vous verrez les bienfaits que cela vous apportera.
L'aigreur et la jalousie ne feront que détruire votre vie.
Je voudrais présenter mes excuses à tous ceux qui se sentiront visés par mon post.C'est tout simplement la réponse à certains aigris qui se reconnaîtront.
Je ne suis pas un homme riche. Mais j'ai appris à me battre dans la vie pour surmonter une certaine pauvreté. Merci.
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