Grah Ange Olivier, magistrat ivoirien, revient sur l'enquête d'intégrité ordonnée par la FIFA lors de la présidence de la FIF.
On a réussi à faire croire aux Ivoiriens que l'enquête de moralité ordonnée par la FIFA pour assurer le respect de la condition d'éligibilité tenant à la bonne moralité des candidats, n'était qu'un écran de fumée pour masquer sa volonté d'imposer Didier Drogba à la tête de la FIF.
En vérité les candidats Sory Diabaté et Idriss Diallo, qui ont la quasi-certitude de ne pas passer entre les nasses du filet de l'enquête de moralité à cause des résultats des audits qui ont été diligentés avaient cru avoir habilement réussi à écarter cet obstacle par le quitus obtenu à l'Assemblée générale grâce à un abus de majorité des clubs les soutenant malgré les preuves accablantes de malversations mises à nu à cette occasion. Avec l'appui des plus hautes autorités politiques avec lesquelles ils ont en commun l'objectif d'écarter par tous les moyens Didier Drogba coupable justement aux yeux cette alliance mafieuse de faire preuve d'une trop grande intégrité morale en ces temps d'organisation de la CAN 2023, dans le cadre de laquelle l'on est déjà en train de faire n'importe quoi, ils ont imposé l'organisation du scrutin sans attendre le résultats de l'enquête alors qu'il était plus logique de fixer une date tenant compte des diligences de la FIFA.
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Cette alliance mafieuse prend le soin ensuite de manipuler l'opinion en faisant croire que c'est la FIFA qui de façon vraiment curieuse donc suspecte, veut contrôler a posteriori la moralité des candidats alors que ce sont les auteurs de la manipulation qui se sont organisés pour que ce contrôle, véritable obstacle rédhibitoire pour les candidatures de Sory Diabaté et Idriss Diallo, n'intervienne qu'après les élections, s'étant assurée depuis bien longtemps comme le prouve le quitus obtenu, que la composition de l'Assemblée générale corresponde à leurs intérêts. Pour nous résumer c'est à la suite de la volonté machiavélique de cette alliance et non par la faute de la FIFA si les choses se déroulent dans un ordre aussi curieux.
La deuxième étape de cette stratégie consiste à imposer de façon définitive le résultat de ces élections tronquées quelles que soient les conclusions de l'enquête de moralité. La preuve indiscutable cette stratégie se trouve d'abord dans les propos de Jacques Anouma dont on sait désormais grâce à Sory Diabaté, pourquoi non seulement il a accepté le consensus pour la Présidence de la CAF, mais surtout pourquoi à la différence du candidat sénégalais, il ne lui a été proposé aucun poste de responsabilité, qui affirme de façon inconséquente malgré les déclarations de la Présidente du CONOR que les résultats de l'enquête ne sont plus utiles puisque tous les candidats ont été autorisé à participer au scrutin. La tentative d'Idriss Diallo de faire la passation de charge de façon précipitée ne fait qu'abonder dans notre sens.
Heureusement que la FIFA ne se laisse guère ébranler par les actions menées pour la détourner de sa volonté de veiller à ce que les personnes qui prendront les rênes du football ivoirien bénéficie d'une moralité irréprochable pour le plus grand bonheur de ses acteurs.
Pour cela, il est fort à parier que nous assisterons comme dans de la question du parrainage à un remake des élections à la Présidence de la FIF et cela ne sera imputable qu'aux tenant des « rouages ».
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