Le PPA-CI, le parti d'opposition ivoirien dirigé par l'ancien président Laurent Gbagbo, a rejeté les résultats des élections locales et sénatoriales du 2 et 14 septembre 2023.
Le parti a accusé le gouvernement du président Alassane Ouattara de fraude électorale, notamment de la part de l'administration, et de la Commission électorale indépendante (CEI).
Justin Katinan Koné, le porte-parole du PPA-CI, a déclaré lors d'une conférence de presse que les résultats des élections étaient « frauduleux » et que le parti ne les accepterait pas. Il a cité plusieurs exemples de fraudes présumées, notamment la délivrance de faux récépissés à des électeurs indus, le vote multiple par des électeurs et l'achat de votes.
Le PPA-CI a également accusé l'administration de s'être montrée partisane en faveur des candidats du RHDP, le parti au pouvoir. Katinan Koné a déclaré que l'administration avait ouvertement œuvré à annihiler toutes les initiatives prises par l'opposition pour contrer la fraude.
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Les élections sénatoriales se sont tenues le 14 septembre 2023, deux semaines après l'élection couplée des conseillers régionaux et municipaux. Selon les résultats de la CEI, le RHDP a remporté 56 sièges, soit une large majorité. Le PDCI-RDA, le principal parti d'opposition, a obtenu six sièges, tandis que les indépendants ont remporté deux sièges. Le PPA-CI n'a remporté aucun siège.
Le rejet des résultats des élections par le PPA-CI est un coup dur pour le parti et pour Gbagbo. Les élections étaient considérées comme un test important pour la démocratie en Côte d'Ivoire, et le rejet des résultats par l'opposition pourrait saper la confiance dans le processus électoral.
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Il est encore trop tôt pour dire quelles seront les conséquences du rejet des résultats par le PPA-CI. Le parti pourrait engager des poursuites judiciaires ou organiser des manifestations de protestation. Il est également possible que le parti se retire du processus politique, ce qui pourrait entraîner une nouvelle crise politique en Côte d'Ivoire.
