Entourée de ravins, l'EPP Plaque 1 et 2 d'Abobo est devenue le théâtre des opérations des enfants en conflit avec la loi. Les microbes à l'école à Abobo, c'est l'éducation nationale qui est en danger.
L'école primaire publique Plaque 1 et 2, est un établissement scolaire de la commune d'Abobo, situé dans le quartier Habitat plaque. Entourée de ravins, cette école est devenue le théâtre des opérations des enfants en conflit avec la loi, communément appelés « microbes ».
« A chaque fois que j'écris au tableau je suis obligé de monter la garde » (Un enseignant)
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Ils nous volent et prennent tout
« Ils viennent chaque fois nous agresser, ils nous volent et prennent tout ce que nous avons sur nous. L'école est un laboratoire, si ce laboratoire est infecté par des agresseurs, quelle éducation voulez-vous qu'on donne aux enfants ?
A chaque fois que j'écris au tableau je suis obligé de monter la garde. Ce n'est pas facile » dit Bernard Adou Ebah Enseignant à l'EPP Plaque 1 d'Abobo.
Dans ce quartier d'Abobo, pas un jour sans qu'il n'y ait des bagarres rangées qui se déportent dans l'école primaire sans clôture.
« Chaque jour, les jeunes gens appelés « microbes » opèrent dans le quartier. Cela perturbe les cours ici. Puisque tout le monde a accès à l'école. Les gens la traverse jour et nuit »
Mamadou Traoré Directeur de l'EPP Plaque 1 d'Abobo.
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Les microbes s'invitent dans la cour de l'école
Sylvie Marie Okoma, Enseignante à l'EPP Plaque 1 d'Abobo a fait les frais des agressions de ces enfants en conflit avec la loi. « Ils étaient à l'entrée de l'école, les enfants ont commencé à courir un peu partout dans la cour de l'école, c'était la panique. Ils nous ont dit qu'ils nous donnent 5 minutes pour sortir avec les enfants, dès qu'on est arrivés à l'entrée, ils nous ont pris. Ils ont pris mon sac, ils l'ont fouillé, comme ils n'ont rien trouvé, ils m'ont demandé de me déshabiller. J'avais porté une robe, ils l'ont soulevée, il y avait mon portefeuille à l'intérieur de mon habit, ils l'ont pris ainsi que les bijoux que je portais. Ils ont même voulu me poignarder »
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Le témoignage d'une enseignante de EPP Plaque 1 et 2
Par ailleurs, Yvonne Konan également Enseignante à l'EPP plaque 1 d'Abobo n'est pas restée en marge de ces agressions.
« Je suis arrivée à 7h 45mn, j'ai pris ma clé et j'ouvrais ma classe quand un est arrivé et m'a intimé de donner tout ce que j'ai, il a pris mon sac et est parti avec. Le deuxième m'a demandé de lui remettre mon téléphone. Vu que je refusais, il m'a fait coucher et au moment où il voulait me poignarder, le directeur est venu et je lui ai remis le téléphone et il est parti.
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Des réunions avec les parents d'élèves et la police
« J'ai même tenu une réunion avec les parents d'élèves, avec la police pour parler de la situation d'insécurité dans laquelle les formateurs travaillent. Ensuite, Madame le Directeur Régionale s'est rendue dans le groupe scolaire pour apporter sa compassion aux enseignants. Des dispositions ont été prises pour que la clôture soit faite d'ici la rentrée prochaine », déclare Bertin Kouadio Kouadio Responsable Circonscription Enseignement Préscolaire et Primaire Abobo 2.
Prince Beganssou avec la RTI
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