Liberia: Georges Weah « ne pense pas à un 3e mandat »

Le président libérien George Weah ne vise pas à faire plus de deux mandats, a affirmé mardi un de ses proches collaborateurs.

Le président libérien ne vise pas à faire plus de deux mandats, a affirmé mardi un de ses proches collaborateurs, démentant des rumeurs attribuant à l'ex-star du football des velléités d'imiter certains de ses pairs des ouest-africains en quête de troisième mandat.

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M. Weah, élu en décembre 2017 pour six ans à la tête de ce anglophone d' de l'Ouest, n'a pas encore terminé son premier mandat, a souligné lors d'une conférence de presse le aux Affaires présidentielles, Nathaniel McGill.

« Ce n'est pas bon d'être président pendant une longue période », a-t-il dit, avant d'ajouter: « Le président ne pense pas à un troisième mandat ».

Des rumeurs ont attribué au chef de l'Etat libérien, 54 ans, la volonté de tirer profit d'un prévu le 8 décembre pour tenter de se maintenir au-delà de la limite de deux mandats présidentiels.

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Ces spéculations sont alimentées par les candidatures controversées à un troisième mandat des présidents de et de la Côte d'Ivoire, Condé et . Les dirigeants de ces deux pays voisins du Liberia ont tous les deux argué, pour se représenter au terme des deux mandats autorisés, de l'adoption d'une nouvelle Constitution, qui remet selon eux les compteurs à zéro, ce que contestent farouchement leurs opposants.

Les quelque deux millions d'électeurs libériens seront appelés à dire s'ils approuvent la révision constitutionnelle adoptée il y a un an par la Chambre des représentants et le .*

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Ces amendements prévoient la réduction de six à cinq ans des mandats du président et du vice-président et autorisent la double nationalité, un sujet sensible dans un pays tiraillé entre une élite « américano-libérienne » et une population « autochtone » défavorisée, une inégalité qui y a alimenté les guerres civiles (1989-2003).

Actuellement, seuls peuvent être naturalisés libériens les descendants d'Africains noirs. Dans un en janvier 2018, George Weah avait jugé « inutile, raciste et dépassé » cet article de la Constitution.

En cas d'approbation de la révision constitutionnelle lors du referendum, tout enfant né d'au moins d'un parent libérien sera « automatiquement et de manière inaliénable » un « citoyen naturel » du pays. Contrairement à la situation actuelle, qui interdit la double nationalité, ces « citoyens naturels » pourront être détenteurs d'une autre nationalité.

Written by Tristan Sahi

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