Le ministre burkinabè en charge des Mines, Oumarou Idania, annonce de belles perspectives d'investissements d'explorations minières en Afrique.
« Le secteur est dans une phase de transition et le meilleur reste à venir au regard des investissements en cours. Selon une étude de la Banque mondiale, en 2018, le Burkina Faso seul a reçu 25% des investissements d'explorations minières en Afrique », a déclaré M. Idani, lors d'un point de presse à Ouagadougou.
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Le Burkina Faso a connu un boom minier ces dix dernières années, faisant de ce pays sahélien d'Afrique de l'ouest l'un des principaux producteurs d'or du continent.
De nos jours, le pays possède 16 mines industrielles en exploitation, avec une production de 50,3 tonnes d'or en 2019 pour 1.419 milliards de CFA (2,5 milliards de dollars) au titre des recettes d'exportation et de 275 milliards de FCFA (493 millions de dollars) de recettes au profit du budget de l'Etat.
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L'exploitation industrielle d'or a permis de créer plus de 50.000 emplois directs et indirects, alors que 1,5 millions de personnes travaillent dans le sous-secteur de l'artisanat.
Cependant, le contexte sécuritaire a considérablement affecté l'activité minière qui a quelques fois été perturbée par des attaques de convois, des prises d'otages et des éboulements.
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De plus en plus des groupes terroristes tentent de prendre le contrôle des sites miniers au Burkina Faso, selon le ministère des Mines.
Depuis 2016, ces groupes armés ont récolté plus 70 milliards de francs CFA (125 millions de dollars) dans les attaques contre les sites miniers, selon un rapport de l'Observateur économique et social du Burkina Faso.
