L'Égypte, l'Éthiopie et le Souda vont discuter du grand barrage hydroélectrique construit par l'Éthiopie sur le fleuve Nil.
L'Égypte a confirmé lundi qu'elle participerait à une visioconférence tripartite réunissant l'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan pour discuter du grand barrage hydroélectrique construit par l'Éthiopie sur le fleuve Nil, a déclaré le ministère égyptien des Ressources en eau dans un communiqué.
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Organisée par l'Afrique du Sud, qui exerce actuellement la présidence tournante de l'Union africaine, cette réunion aura pour objectif de reprendre les négociations sur les règles de construction et d'exploitation du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD), a indiqué dans le communiqué Mohamed Al-Sebai, porte-parole du ministère égyptien des Ressources en eau et de l'irrigation.
Le site d'information étatique égyptien Al-Ahram, citant des sources au Caire, a rapporté que cette conférence trilatérale en ligne aurait lieu mardi et réunirait les ministres des Affaires étrangères et des Eaux des trois pays.
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« L'Égypte est prête à négocier sérieusement pour assurer le succès de ces discussions afin de parvenir à un accord juste et équilibré qui réponde aux intérêts de ces trois pays », a dit M. Sebai.
Le président des États-Unis Donald Trump a récemment accusé l'Éthiopie d'être responsable de l'échec des précédentes négociations sur le projet GERD. L'Éthiopie a convoqué l'ambassadeur américain à la suite des propos de M. Trump.
L'Éthiopie a débuté en 2011 la construction du GERD, mais l'Égypte est inquiète que ce barrage affecte les ressources en eau qu'elle tire du Nil en aval. Le Soudan a récemment soulevé des préoccupations similaires à l'égard de ce projet.
Les discussions tripartites menées ces dernières années sur les règles de remplissage et d'exploitation du GERD sont restées infructueuses, y compris celles organisées sous l'égide de Washington et plus récemment de l'Union africaine.