ACTUALITES LE CAIRE, 4 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Les ministres des Ressources en eau d'Égypte, d'Éthiopie et du Soudan ont échoué mercredi à parvenir à un accord sur la méthodologie à employer pour la prochaine étape des négociations sur le barrage géant construit par l'Éthiopie sur le fleuve Nil, a rapporté le ministère égyptien des Ressources en eau dans un communiqué.
Les trois ministres se sont réunis par visioconférence plus tôt dans la journée pour discuter du cadre optimal pour gérer la suite des négociations sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD), négociations menées sous l'égide de l'Union africaine (UA).
« Il s'est avéré lors de ces discussions que les trois pays sont en désaccord sur la méthodologie à employer pour achever les négociations dans leur prochaine étape », a déclaré le ministère égyptien des Ressources en eau et de l'Irrigation.
Les trois pays ont convenu que chacun d'entre eux présenterait à l'Afrique du Sud (pays exerçant actuellement la présidence tournante de l'UA) un rapport sur leur réunion, selon ce communiqué.
Ces rapports détailleront également leur vision de la manière de mettre en oeuvre les conclusions des réunions précédentes du Bureau de l'UA en juin et juillet, lesquelles stipulaient que ces trois pays devaient conclure un accord juridique contraignant sur les règles de remplissage et d'exploitation du GERD.
L'Éthiopie, pays situé en amont du bassin du fleuve Nil, a commencé en 2011 la construction du GERD, suscitant des inquiétudes de l'Égypte qui craint que ce projet affecte le débit annuel de 55,5 milliards de mètres cubes des eaux du Nil qu'il reçoit. Le Soudan, également situé en aval du Nil par rapport à l'Éthiopie, a récemment soulevé des préoccupations similaires à l'égard de ce chantier de 4 milliards de dollars. Fin