Les soldats de la garde rapprochée étaient à la barre au troisième jour du procès de Soro et de ses proches sur la question des armes.
Lors de l'audience, le commandant Jean-Baptiste Kassé Kouamé a avoué avoir ordonné à ses hommes le 23 décembre 2019 de détruire des armes entreposées au siège du mouvement politique GPS, en les jetant à l'eau, craignant qu'elles ne soient dérobées.
Trois militaires ont été appelé à la barre : le commandant Kassé Kouamé, Lamine Traoré, un sous-officier sous ses ordres, et Emmanuel Silué, soldat et chauffeur tous étaient, au moment des faits, détachés à la protection rapprochée de l'ancien Premier ministre, Guillaume Soro.
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Le commandant réfute tout lien avec « les armes lourdes », mais admet avoir demandé à six de ses hommes de « détruire » un stock de 30 kalashnikovs, appartenant selon lui, à d'anciens soldats de la protection rapprochée, affectés à d'autres postes après la démission de Soro du poste de président de l'Assemblée nationale.
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