Revue de la presse belge du 25 mai 2020 et les principales informations dans des quotidiens et journaux belges parus lundi.
HET LAATSE NIEUWS (Les Dernières Nouvelles)
La ministre de l'Emploi Nathalie Muylle (CD&V) propose de prolonger le chômage temporaire comme conséquence de la crise sanitaire du coronavirus jusqu'à la fin août. Le système a coûté en mars et avril 1,3 milliard d'euros, selon les chiffres communiqués par la ministre, alors qu'il avait été anticipé que le montant approche des 3 milliards d'euros.
DE STANDAARD (Le Standard)
La Vlaams Belang est le premier parti en Flandre avec 24,5% d'intentions de vote, une progression de 6% par rapport au dernier scrutin régional de mai 2019, selon une étude des universités de Bruxelles (VUB) et d'Anvers. Le parti d'extrême droite retrouve ainsi son niveau record de 2004.
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La victime de cette progression est la N-VA, qui recule de 4,5% à 20,3%. Bart De Wever reste la personnalité la plus populaire, devant Tom Van Grieken (Vlaams Belang) et Alexander De Croo (Open Vld).
GAZET VAN ANTWERPEN (La Gazette d'Anvers)
Le député Dries Van Langenhove (Vlaams Belang) a été pris en flagrant délit en train de participer à une fête durant le confinement. Il doit s'acquitter d'une amende de 250 euros au risque de perdre son immunité parlementaire. Le député a été surpris suite à une plainte émise par un voisin. Une patrouille de la police de Gand s'est rendue sur place et y a découvert 12 personnes, dont Dries Van Langenhove.
LE SOIR
L'UCLouvain et l'Université d'Anvers ont étudié la manière dont la crise sanitaire et ses conséquences pèsent sur le moral des Belges. Les sentiments dépressifs sont constants et concernent près de la moitié des sondés.
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Il nous indique que les sentiments de stress et d'anxiété, très présents au début du confinement, semblent s'être estompés. Ils ont par contre fait place à des problèmes de sommeil et de concentration, de perte de confiance et diminution de l'estime de soi.
SUDPRESSE
Il est tout à fait possible, pratiquement, d'organiser des élections en ces temps de pandémie, estime lundi Erika Vlieghe, présidente du GEES. « Un jour d'élection est bien un événement de masse, entre guillemets.
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Mais un événement de masse qui est bien organisable », estime-t-elle. Il y a un an, le 26 mai 2019, les électeurs étaient appelés aux urnes pour renouveler la Chambre des représentants, mais aussi les parlements régionaux et communautaires.
