Revue de la presse sénégalaise du 16 juin 2020. Voici les principales informations à la une de journaux sénégalais ce mardi.
LE SOLEIL
Le constat est presque unanime. L'industrie touristique et hôtelière sénégalaise a été l'un des secteurs les plus affectés par la pandémie d COVID-19. Avec près de 450 milliards de Francs CFA de recettes annuelles, une contribution de 6,8% au PIB et 1.500 emplois directs et indirects, la crise sanitaire a plongé l'un des fleurons de l'économie sénégalaise. Conscient du rôle déterminant de ce secteur, le président sénégalais, Macky Sall, a évoqué lors de la réunion du Conseil des ministres du mercredi 27 mai, la question de la stabilisation et de la relance du secteur du tourisme. Il a demandé au ministre sénégalais de l'Economie d'ériger le tourisme en priorité dans le plan de relance de l'économie.
L'OBSERVATEUR
Après avoir mené une mission virtuelle au Sénégal du 2 au 12 juin, le Fonds monétaire international (FMI) a réduit les prévisions de croissance économique du Sénégal à 1,1% pour 2020 contre 3% en avril dernier, en raison des conséquences du COVID-19. Le Sénégal, qui affichait une croissance supérieur à 6% depuis 2014, devrait conserver cette dynamique dans les années qui viennent, en faveur notamment du démarrage de la production du pétrole et de gaz prévue en 2022. Mais la pandémie de COVID-19 a bouleversé tous les schémas. Il doit faire face à une récession. Face à cette situation, les autorités sénégalaises ont déclaré leur engagement à mettre en œuvre des mesures temporaires, bien ciblées, rentables et pleinement reflétées dans un budget révisé.
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LE QUOTIDIEN
Le sous-sol casamançais est toujours piégé d'engins explosifs. Lundi, l'armée sénégalaise a perdu deux soldats après que leur véhicule a sauté sur une mine anti-char dans la zone de Bissine (Ziguinchor, sud). L'armée sénégalaise mène des opérations de sécurisation pour permettre aux populations de rejoindre leurs villages qu'elles ont abandonnés depuis des décennies à cause de la rébellion. Ces opérations ont été entachées par trois accidents en huit jours qui ont fait une dizaine de blessés. Après plus de 30 ans d'errance, les populations de cette partie de la Casamance, en proie en rébellion entre l'armée sénégalaise et le Mouvement des forces démocratique de Casamance (MFDC), veulent retourner à tout prix dans leurs villages. L'armée sénégalaise les aide à concrétiser ce rêve, en sécurisant cette zone frontalière avec la Guinée-Bissau.
