Revue de la presse sénégalaise du 25 juin 2020. Voici les principales informations à la une de journaux sénégalais ce jeudi.
LE SOLEIL
Après avoir franchi la barre des 6.000 cas positifs au COVID-19, le Sénégal continue aussi de compter ses morts. Mercredi, quatre patients sont décédés du nouveau coronavirus. Au total, 93 décès sont recensés. Ainsi, le Sénégal rapproche dangereusement des 100 morts. En faisant le point de l'évolution de l'épidémie de COVID-19, le porte-parole du ministère de la Santé, Dr. Alyose Waly Diouf a annoncé 95 nouveaux cas enregistrés. A la date du mercredi, 6.129 cas ont été déclarés officiellement positifs dont 4.072 guéris, 93 décédés et donc sous traitement.
L'OBSERVATEUR
Le président sénégalais Macky Sall a décidé de se mettre en quarantaine pendant deux semaines après avoir été testé négatif au COVID-19. Dans un communiqué publié dans la nuit, signé par son porte-parole Seydou Guèye, la présidence sénégalaise annonce qu'en contact avec une personne qui s'est révélée positive au COVID-19, le Chef d'Etat sénégalais a subi un test qui est revenu négatif. Toutefois, suivant les recommandations médicales, le président Sall s'est mis en isolation pour deux semaines. Une quarantaine qui a commencé à partir de mercredi et devrait donc prendre fin le mercredi 8 juillet.
LIRE AUSSI: Bongouanou : un cas de COVID-19 venu d'Abidjan signalé à Afferé 2
LE QUOTIDIEN
Les autorités judiciaires sénégalaises accélèrent la cadence pour réaliser le désengorgement des prisons, qui risquent d'exploser. Un projet de loi portant port du bracelet électronique pour les détenus a été examiné en commission par les députés sénégalais à l'Assemblée nationale. Mais cette réforme a un coût. Sur une cible de 1.000 à 2.000 condamnés, d'après le ministre sénégalais de la Justice Maître Malick Sall, le montant dans un premier temps va être de plus de cinq milliards de Francs CFA. Il est inscrit dans la politique de l'Etat visant à substituer l'incarcération par des mesures de nature à faciliter la réinsertion sociale, à désengorger les prisons, et pour une maîtrise de la population carcérale.
