Dans un développement aux ramifications politiques potentiellement importantes pour le Sénégal, Ousmane Sonko, figure de l'opposition et leader du parti Pastef, a été libéré de prison et placé sous contrôle judiciaire le mercredi 21 février 2024.
Selon la rédaction d'AFRIKSOIR, l'annonce de sa libération, confirmée par Maître Etienne Diop, membre du collectif d'avocats de Sonko, intervient après une période d'incertitude politique et sociale marquée par des manifestations contre le report de l'élection présidentielle et l'incarcération de plusieurs opposants.
Sonko a été libéré peu avant midi heure locale après avoir été inculpé par un juge d'instruction. Il demeure sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu'il a recouvré sa liberté, mais doit respecter certaines conditions strictes, dont l'obligation de se présenter régulièrement devant les autorités judiciaires et de ne pas quitter le territoire national sans autorisation.
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La libération de Sonko survient dans un contexte politique tendu au Sénégal. Le report de l'élection présidentielle initialement prévue pour le 2 avril 2024 a provoqué des manifestations de colère et des accusations de manipulation de la part de l'opposition. La situation s'est encore envenimée avec l'arrestation de plusieurs figures de l'opposition, dont Sonko, considéré comme un symbole de la résistance au régime du président Macky Sall.
Condamnation controversée
Il est important de noter que Sonko avait été condamné en appel le 8 mai 2023 à une peine de six mois de prison avec sursis pour diffamation et injure publique, suite à un différend l'opposant au ministre Mame Mbaye Niang. Cette condamnation, assortie d'une amende conséquente, avait été vivement critiquée par l'opposition et certains observateurs, qui y voyaient une tentative de museler la dissidence.
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