Succession de Ouattara en 2025 : les prétendants, Achi Patrick, forces et Faiblesses

Achi Patrick est un candidat potentiel à la succession d'Alassane Ouattara, avec des forces et des faiblesses qui pourraient influencer ses chances de succès. Une analyse de Jean Bonin.

Son intelligence, sa maîtrise des dossiers et sa capacité à rallier les foules sont des atouts importants. Cependant, ses adversaires internes, le manque de soutien du sommet du et ses origines pourraient constituer des obstacles majeurs.

A – Forces

C'est un homme intelligent et qui sait excellemment cacher son jeu. Il avance pas à pas. Il a réussi à se frayer un chemin dans une fourmilière où en réalité tout jouait contre lui.
C'est donc un homme qui sait manœuvrer politiquement pour avancer en saisissant toutes les opportunités qui s'offrent à lui.

Il a réussi à s'imposer par sa grande maîtrise des grands dossiers de l'Etat mais également, en jouant sur les mots et les sentiments, il s'est attiré la sympathie de nombreux militants, pur jus, du RHDP.
Il a également réussi à quasiment effacer toute trace du Gbagboisme dans sa région natale. Mission que d'aucun croyait impossible et qu'il a pourtant réussie en contrôlant, lui et son épouse, quasiment tous les postes électifs de la Mé.

C'est dire qu'il a également son peuple soudé derrière lui comme un seul homme. Ce peuple qui voit en lui, celui qui leur ramènera, pour une 1ere fois dans leur histoire, la présidence de la république.
Sa côte de popularité auprès des militants de base du RHDP reste intacte et très haute, en dépit de son départ du gouvernement. Sortie du gouvernement qui n'a d'ailleurs pas encore livré tous ses secrets…
Une des grandes forces de ce brillant technocrate, ingénieur électricien, c'est qu'il évite les querelles opportunistes. Il n'a pas de problèmes ouverts, politiques ou personnels avec les différents leaders de l'opposition. Cela, parce qu'il a de la tempérance dans les propos.

Il a gravi presque tous les échelons du pouvoir d'Etat. Il ne lui manque plus qu'une seule marche. La plus difficile. Mais un adage ne dit-il pas à ce propos que « il n'y a pas de bastions imprenables. Il n'y a que des bastions mal attaqués ».

B – Faiblesses

Paradoxalement, sa plus grande faiblesse vient de son propre camp où ses adversaires internes ne lui font et feront aucun cadeau. C'est de bonne guerre.

Par ailleurs, même s'il a su rallier à sa cause, une grande partie de la base du RHDP, à contrario, le sommet, méfiant, le voit comme un « intrus » qui aurait gardé des liens solides avec ses anciens camarades du PDCI.

La rédaction vous conseille

Cette méfiance à l'égard de ce transfuge est alimentée par le fait qu'il ne soit pas du sérail et encore moins du nord ou musulman comme l'est par exemple Mabri Toakeusse.

Beaucoup auraient voulu le voir très souvent descendre dans l'arène politique, à l'image d'un Adjoumani, pour porter la haute et virulente réplique aux adversaires politiques du RHDP. Le fait est que ce n'est ni son tempérament, qui est assez conciliateur, ni son éducation. Lui, par nature, il préfère les débats d'idées et programmatiques aux querelles de clocher.

Pour terminer, ses détracteurs racontent, sous le boisseau, qu'il serait cupide et affairiste, sans qu'une seule fois cela ait été documenté de façon probante. Vrai ou faux, l'avenir nous situera.

Written by Jean Bonin

Doué Guela, la nouvelle arme d’Emerse FAE pour les Éléphants

Les prétendants à la succession de Ouattara en 2025 : Prétendant 3, Téné Birahima Ouattara