En Afrique, « nous prenons vos libertés et nous vous offrons l’insécurité, la misère, la médiocrité … »

Tiémoko Assalé, maire de Tiassalé, appelle la nouvelle génération à réconcilier le peuple avec la politique pour en terminer avec la médiocrité en Afrique.

La vie nous impose parfois des choix tragiques dont la conséquence est de descendre dans l'arène pour récupérer démocratiquement les outils de décisions pour recréer, sans tomber dans l'émotion, une nouvelle espérance. Les émotions de petits quartiers ne gèrent pas un pays, une région, une mairie.

La nouvelle génération doit faire un travail de recrédibilisation du jeu politique, de réconciliation du peuple avec la politique.
Le règne des groupuscules qui gouvernent dans l'hystérie n'est plus de saison. Il est temps pour l' de tourner la page de la médiocrité, de rêver grand, de s'installer dans le pragmatisme.

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On n'a plus besoin de messies, on a besoin de leaders avec une vision claire, qui comprennent les mutations du monde, qui ne s'installent pas dans les petits débats qui ressassent les mêmes récriminations de paresseux, alors que les autres peuples ayant moins de ressources, s'imposent par leur génie et la valeur travail.

En , la doctrine est simple : « nous vous prenons quelques libertés, mais vous aurez en échange la prospérité, la dignité et la sécurité ».
En Occident, c'est « nous vous donnons la liberté, plus la prospérité, la sécurité et la dignité ».

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En Afrique, c'est : « nous prenons vos libertés et nous vous offrons l'insécurité, la misère, la médiocrité, les faux modèles, les mirages, la bouffonnerie et l'incompétence au sommet de l'État ». Franchement…

Nota Bene : il n'est plus nécessaire de répondre aux attaques. Parce que ce sont chaque fois les mêmes choses, il n'y a absolument rien de nouveau. L'ÉLÉPHANT passe.
Parce que, quand on a fini d'accuser les gens d'être vendus, d'être ceci ou cela, quand on a fini de dire tout ça, quand on a fini d'insulter, d'exprimer les émotions, qu'est-ce qui change, qu'est-ce qu'on fait soi-même pour faire changer les choses sur le terrain ? Rien.

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