« Alain Lobognon et son camp à Bouaké volaient les biens des gens et si tu n’étais pas d’accord, ils te tuaient sans décision de justice »

A en croire Doumbia Major, Lobognon et les chefs rebelles à Bouaké, quand ils contrôlaient la zone CNO, prenaient les biens des gens sans payer.

Voici des plaisantins, des paresseux sans background ni références, qui manquent de sérieux ; des gens qui servent à rien et qui ont profité du désordre instauré par les discours identitaires et d'exclusion, pour être sur la scène politique nationale, à l'occasion de la guerre que cela a provoqué dans notre pays.

La guerre ouvre la porte à l'arrivée à des instances du pouvoir de ce type de plaisantins, parce que c'est un moment de la vie de la nation où ce sont les plus violents et les agitateurs qui s'imposent et non les plus intelligents et les gens qui ont le sens de la mesure.

Comme ils ont goûté au pouvoir, à l'occasion du désordre créé par la guerre, ils ont du mal à rester à leur place de médiocres et de bons à rien, au moment où la paix est revenue et qu'on a besoin de gens intelligents et compétents pour le développement du pays. Ils ont du mal à admettre et à accepter que les temps ont changés.

LIRE AUSSI: Affi N'Guessan sur le plateau de la NCI : « je suis ouvert à toute alliance pour 2020 »

Ce que Lobognon dit dans cette vidéo, c'est ce qu'ils faisaient à et ailleurs, quand ils contrôlaient la zone CNO. Ils prenaient les biens des gens sans payer, ils volaient l'or et le diamant public, ils prenaient de force des parts sur les produits agricoles des gens. Ils prenaient les bœufs et les moutons des gens sans payer. Quand tu n'étais pas d'accord, ils te jetaient en prison ou ils te tuaient sans décision de justice. Ils ont passé leur temps à spolier les honnêtes et pauvres gens sans défense et c'est de ça qu'il rêve, en regardant cela comme un bon vieux temps qu'il veut voir revenir.

LIRE AUSSI: « Gbagbo, le champion de l'arnaque au panafricanisme »

Ce sont ces réflexes là qu'ils veulent étendre à l'échelle de tout le pays et c'est pour atteindre cet objectif qu'ils ont un candidat qui a été leur chef à Bouaké et qui leur a permis de s'adonner à ce type de pratiques. C'est pourquoi ils suivent ce dernier qui, dans leurs fantasmes et rêves, va leur permettre de reprendre ce qu'ils faisaient à Bouaké et dans les zones CNO, pratiques dont ils sont nostalgiques.

Quand il y a la guerre ou le désordre dans un pays les repères (ordonnées et abscisses) de la normalité changent, de sorte que les individus les plus barbares, violents et cruels deviennent importants, alors qu'en période normal, ils ne sont d'aucune utilité pour la société.

Le problème avec ce type de personnes, c'est qu'ils ont du mal à s'adapter et à accepter les règles du jeu de la situation de normalité.

LIRE AUSSI: Konaté Sidiki à Soro: « le serpent n'est pas mort, je te demande pardon de revenir au RHDP »

Quand on dit à l'âne qu'il est important et indispensable parce qu'on l'a utilisé pour porter des charges, il finit par se prendre pour un cheval et croire qu'il a le droit de participer à une compétition où les chevaux sont sollicités. C'est le cas de la bande de ces personnes là, qui ne connaissent plus leur place.

Les sont avertis, libres à eux de suivre ces plaisantins et paresseux qui rêvent de les enchaîner dans une dictature de la raison du plus fort. Ces plaisantins et médiocres arrogants, qui ont perdu le nord, et qui rêvent du retour du pays dans une anarchie où ce sera le règne de la violence et des plus forts, où des plaisantins comme ce Lobognon prendront les biens d'autres citoyens sans payer.

https://www.facebook.com/doumbiamajor/videos/10216759223705430/

Written by Doumbia Major

Marcel Amon-Tanoh

Marcel Amon-Tanoh, candidat en 2020 ? Ce que répond le ministre des Affaires Etrangères ivoirien sur RFI

Le Sénégal, terre anti-activistes : 2 semaines que Guy Sagna, Babacar et 6 autres activistes sont en prison