Ce samedi à Loboguiguia, dans la sous-préfecture de Gboguhé d'où il est originaire, le Gal Dogbo Blé a pris la parole publiquement pour la première fois depuis sa libération.
Et comme il fallait s'y attendre, il a eu des mots très durs envers son ex-chef, aujourd'hui ambassadeur, Philippe Mangou. L'homme n'y est pas allé du dos de la cuillère : « 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐨𝐮 𝐞𝐬𝐭 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐧'𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐡𝐨𝐧𝐭𝐞. 𝐈𝐥 𝐚 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐟𝐥𝐨𝐭𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐜𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞́𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞. 𝐔𝐧 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐞́𝐭𝐨𝐢𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐚𝐛𝐚𝐧𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐢𝐥 𝐯𝐚 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐂𝐏𝐈 𝐫𝐚𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐚 𝐯𝐢𝐞. 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐠𝐮𝐞𝐮𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐠𝐮𝐞𝐮𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 » Ambiance !
Tout comme sa personnalité, cette sortie divise. Certains estiment que le Général n'aurait pas dû aborder cette question, quant à d'autres, et je fais partie de ceux-ci, ils se réjouissent que l'homme se soit vidé après quasiment 13 années de silence.
Il faut dire que depuis 2011, Dogbo Blé a toujours eu à cœur de défendre son honneur durant les procès auxquels il a été confronté. Lors du procès sur l'assassinat du Général Guei Robert, le colonel Ange Kessi avait tenu des propos très virulents envers son frère d'armes. Le lendemain, à la barre, la réponse du général excédé, n'avait pas tardée : « 𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭, 𝐣𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐝𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐮𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞, 𝐥𝐞 𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢 𝟐𝟏, 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚 𝐝𝐢𝐭 𝐢𝐜𝐢, 𝐦𝐨𝐢 𝐥𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐣𝐞 𝐧𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐫𝐢𝐞𝐧. 𝐈𝐥 𝐚 𝐝𝐢𝐭 𝐜̧𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐟𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐥𝐥𝐞 𝐢𝐜𝐢. 𝐈𝐥 𝐚 𝐝𝐢𝐭 𝐜̧𝐚 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐯𝐨𝐜𝐚𝐭𝐬 𝐢𝐜𝐢 : ‘'𝐃𝐨𝐠𝐛𝐨 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐢𝐞𝐧''. 𝐉'𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐬 𝐯𝐞𝐧𝐮 𝐥𝐮𝐢 𝐫𝐞́𝐠𝐥𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐬, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐜𝐚𝐥𝐦𝐞́. 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐣𝐞 𝐧'𝐚𝐢 𝐩𝐚𝐬 𝐫𝐞́𝐚𝐠𝐢 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐞. 𝐒𝐢𝐧𝐨𝐧, 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐮𝐧 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐪𝐮'𝐢𝐥 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐢𝐞𝐧. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞. 𝐄𝐭 𝐣𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬 𝐢𝐜𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐮𝐢 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐨𝐢 𝐃𝐨𝐠𝐛𝐨, 𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐜̧𝐚. 𝐍𝐨𝐧, 𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐜̧𝐚, 𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐪𝐮'𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫. 𝐈𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐨𝐥𝐨𝐧𝐞𝐥, 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥, 𝐢𝐥 𝐧'𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐜̧𝐚. 𝐈𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐪𝐮'𝐢𝐥 𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐮 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢. 𝐉𝐞 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐞. 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐣'𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞, 𝐢𝐥 𝐯𝐞𝐧𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧 𝐛𝐮𝐫𝐞𝐚𝐮. 𝐉'𝐚𝐢 𝐠𝐫𝐨𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐦𝐨𝐢 𝐚̀ 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞. 𝐄𝐭 𝐣𝐞 𝐝𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬 𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐧 𝐥𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐢𝐞̀𝐜𝐞. »
Si cet homme dans les fers n'a pas eu peur de dire ses vérités à Ange Kessi, comment pouvait-on s'attendre à ce qu'il ne dise pas sa part de vérité une fois sa liberté de parole retrouvée. D'ailleurs, contrairement à ce qu'une certaine opinion veut faire croire, Dogbo Blé n'a jamais fui. Lors de ce même procès, il s'explique : « 𝐋𝐞 𝟏𝟏 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥, 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐩𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐋𝐚𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐆𝐛𝐚𝐠𝐛𝐨, 𝐢𝐥 𝐲 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞. 𝐏𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐧𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐨𝐢. 𝐄𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐪𝐮'𝐨𝐧 𝐬𝐞 𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬, 𝐣'𝐚𝐢 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞́ 𝐚̀ 𝐦𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐨𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐣'𝐚𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐥'𝐎𝐧𝐮𝐜𝐢, 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐝𝐢𝐭𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐪𝐮'𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬. 𝐋𝐨𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞𝐬, 𝐣'𝐚𝐢 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐱𝐢𝐠𝐞́ 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐞𝐬 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐬𝐞́𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐞𝐥𝐥𝐞. 𝐀𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐪𝐮𝐨𝐢, 𝐣'𝐚𝐢 𝐞𝐦𝐛𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧 𝐯𝐞́𝐡𝐢𝐜𝐮𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬 »
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Quand le juge lui demande : « Pourquoi avez-vous fait appel à l'Onuci pour lui céder les charges au Palais alors que vous aviez la possibilité de vous référer à votre hiérarchie ?». Dogbo Blé serein répond : « 𝐈𝐥 𝐲 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐡𝐢𝐞́𝐫𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞 ? 𝐉𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐮𝐧 𝐜𝐡𝐞𝐟. 𝐈𝐥 𝐲 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐥'𝐞́𝐭𝐚𝐭-𝐦𝐚𝐣𝐨𝐫, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐢𝐧𝐣𝐨𝐢𝐠𝐧𝐚𝐛𝐥𝐞. 𝐋'𝐚𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐧𝐞 𝐯𝐞𝐮𝐭 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐣𝐚𝐫𝐠𝐨𝐧. 𝐌𝐨𝐢, 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐣𝐞 𝐧'𝐚𝐢 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐚𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐪𝐮𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭. 𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞, 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐥𝐞̀𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝'𝐞𝐮𝐱-𝐦𝐞̂𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐚𝐧𝐜𝐞. 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐚𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐚𝐧𝐜𝐞. 𝐌𝐨𝐢 𝐦𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐯𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞́𝐬 »
Comme on peut le voir, c'est un homme attaché à son honneur qui a voulu répondre à Philippe Mangou qui lors du procès à la CPI a voulu le présenter comme un indiscipliné et un mauvais soldat. Et cela est inacceptable quand on a un peu de dignité.
Un général qui défend avec honneur
Le General Dogbo Blé Brunot n'est ni un ange ni un démon. Qu'on l'aime ou pas, il faut admettre que c'est un soldat brave et courageux qui a toujours eu à cœur de défendre son honneur et sa dignité. Aujourd'hui qu'il a retrouvé sa liberté de parole, soufrons tous que cet homme qui a tout perdu (ses grades et tous les acquis de sa carrière militaire) en use après 13 années de silence.
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