Levée des sanctions de la CEDEAO : le Mali sort du silence

La semaine dernière, l'attention en Afrique s'est focalisée sur la levée des sanctions de la CEDEAO à l'encontre du Niger, du Mali et de la Guinée Conakry.

Lors d'un sommet exceptionnel les 24 et 25 février 2024, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a offert une main tendue à ces trois nations dirigées par des gouvernements militaires.

Cependant, cette action de la CEDEAO semble ne pas avoir été bien reçue par le Mali. Le ministre des Affaires étrangères, , a exprimé son mécontentement envers la communauté lors d'une interview avec Sputnik Africa.

Interrogé sur la levée des sanctions, il a déclaré : « Je préfère ne pas commenter une décision prise par une organisation à laquelle le Mali n'est plus affilié ».

Il est important de rappeler que l'alliance des États du Sahel, composée du , du Mali et du Burkina Faso, a annoncé fin janvier son retrait de la . Pour le ministre Diop, il est donc inapproprié de lui poser des questions concernant une décision prise par une organisation dont le Mali ne fait plus partie.

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De plus, il a souligné que l'une des raisons du retrait était le fait que la CEDEAO soit considérée comme « inféodée » aux puissances occidentales. Selon lui, cette dépendance est contre-productive pour des nations aspirant à l'indépendance.

Rupture et tensions croissantes en Afrique de l'Ouest

Le contraste est d'autant plus frappant que le Mali était l'un des membres fondateurs de la CEDEAO. M. Diop a souligné que la communauté, qui semble s'affaiblir aujourd'hui, s'est éloignée de ses idéaux initiaux. L'attitude du Mali envers la CEDEAO met en lumière les tensions croissantes entre les pays d'Afrique de l'Ouest.

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Written by Kevin Aka

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