Après avoir convenu du contenu et du calendrier de la transition avec la délégation de la CEDEAO, les autorités de la Transition au Niger ont estimé la durée de cette période. Les discussions se poursuivent entre les deux parties en vue d'une transition s'étalant sur une période de 15 à 18 mois.
Sous l'égide du Togo et au fil du temps, les nouvelles autorités au pouvoir au Niger cherchent un terrain d'entente avec la délégation de la CEDEAO. Suite à la première visite de la délégation régionale à Niamey, des avancées significatives ont été constatées, au point où des pourparlers sont en cours avec le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) afin de redéfinir la durée de la transition, envisageant une période de 15 à 18 mois.
Les discussions actuelles avec la CEDEAO concernant la durée de la transition sous la direction du général de brigade Abdourahamane Tiani montrent des ajustements potentiels. Si un accord est atteint, les militaires au pouvoir pourraient céder le pouvoir aux civils plus tôt que prévu initialement, contrairement à leur annonce initiale d'une transition d'environ trois ans.
La CEDEAO exige la libération de Mohamed Bazoum pour lever les sanctions
Il convient de noter que l'organisation ouest-africaine a souligné à la junte militaire que la condition sine qua non pour lever les sanctions est la libération et le départ du président déchu, Mohamed Bazoum, avec la possibilité de quitter le pays, une position que Niamey n'approuve pas totalement, préférant qu'il demeure sur le territoire nigérien.
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