Dans cette déclaration conjointe, Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh expriment leur déception et leur préoccupation face au manque de transparence dans le processus électoral en vue de l'élection du nouveau président du parti.
Ils commencent par rappeler que le décès du président Henri Konan Bédié, le 1er août 2023, a conduit à la désignation du doyen d'âge des vice-présidents comme président par intérim. Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh soulignent que cette désignation a été acceptée par tous les militants du parti, dans le respect des textes du parti.
Ensuite, ils évoquent le Congrès extraordinaire qui doit se tenir le 16 décembre 2023 pour élire le nouveau président du parti. Ils indiquent qu'ils ont décidé de ne pas se présenter à l'élection, bien qu'ils aient tous plus de 9 ans d'expérience au sein du bureau politique et qu'ils aient été actifs dans le parti, notamment dans les moments difficiles. Ils ont fait cette décision en faisant confiance aux dirigeants de la transition pour respecter les textes et les appliquer à tous, dans la transparence et sans favoritisme ou exclusion.
Cependant, Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh constatent aujourd'hui que le processus électoral est conduit dans l'opacité. Ils s'interrogent sur la crédibilité et la légitimité d'un président élu dans de telles conditions. Ils regrettent également que le rapport du comité électoral, qui devait être rendu public à quelques jours du congrès, ne soit toujours pas disponible.
Quelle crédibilité et légitimité aura un Président élu dans de telles conditions ?
Jean-Louis Billon et Thierry Tanoh
Ils concluent en appelant les membres des organes d'organisation de la transition à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la transparence, la justice et l'équité du processus électoral.
Cette déclaration est importante car elle montre que le PDCI-RDA est divisé sur la question de l'élection du nouveau président du parti. Jean-Louis Billon et ses cosignataires, qui sont considérés comme des candidats potentiels à la présidence, dénoncent le manque de transparence du processus électoral. Ils estiment que cela pourrait nuire à la crédibilité du parti et à son avenir.
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Il est probable que cette déclaration suscitera des réactions de la part des autres candidats à la présidence du PDCI-RDA. Elle pourrait également conduire à des tensions au sein du parti, en particulier si le rapport du comité électoral n'est pas rendu public avant le congrès.
