Dans une interview accordée au Monde, le président du PDCI, Tidjane Thiam, a apporté son regard sur les réalisations économiques d'Alassane Ouattara depuis 2011.
« Il y a eu une croissance incontestable. De 1980 à 2010, la Côte d'Ivoire était étranglée par sa dette, à laquelle on consacrait la moitié de notre budget. J'ai été membre de la Commission pour l'Afrique mise en place par [le premier ministre britannique] Tony Blair en 2004, je me suis battu pour que nous bénéficiions d'une remise de dette historique. L'économie ivoirienne a redémarré depuis 2015, les Ivoiriens sont entreprenants, notre pays est riche et fertile… Il faut désormais consolider ces gains et mieux répartir cette croissance » a lancé le président du PDCI.
Et d'ajouter, « Nous devons absolument investir plus et mieux dans l'éducation et la santé, même si cela semble coûteux à court terme. Nous devons aussi développer une agriculture de meilleure qualité, plus productive et moins destructrice pour l'environnement.
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Il faut créer un environnement propice au développement des entreprises ivoiriennes, avec un tissu dynamique de PME-PMI. Pour attirer les investissements étrangers, nous avons besoin d'un écosystème local florissant, de petites entreprises qui réussissent et auxquelles on donne les technologies nécessaires pour se bancariser ».
« Enfin, il nous faut absolument développer l'épargne en monnaie locale en passant par le développement de fonds de pension. C'est l'épargne accumulée par des millions de personnes pendant des années qui permet d'apporter aux entreprises et à l'économie des financements en fonds propres, évitant ainsi le recours excessif à la dette. La dette peut parfois être utile à l'Etat, pour construire par exemple de grandes infrastructures. Mais le capital est frileux : le pays a besoin de paix pour attirer les investissements » a t-il conclu.
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