Budget de l’État 2020 : Olivier Akoto a donné les raisons de l’abstention du PDCI au vote du projet de loi

Ce jeudi 28 novembre 2019, Akoto Kouassi Olivier, a donné les raisons de l'abstention du PDCI au vote de la loi du budget de l'Etat 2020.

Après avoir examiné avec attention le projet de loi de finances portant le budget 2020 de l'Etat – équilibré en ressources et en charges – à 8 061 013 330 830 FCFA, le groupe parlementaire PDCI-RDA n'est pas passé par quatre chemins pour regretter en premier lieu, l'imprécision dans la définition des indicateurs de performances des programmes.

« La plupart des programmes sont inexistants ou manquent de précisions et ne permettent pas ainsi de voir l'évolution d'un programme d'une année à une autre », fait observer le porte-parole du groupe parlementaire PDCI-RDA.

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Il a par la suite dénoncé le caractère peu réaliste des prévisions budgétaires, et a constaté aussi avec regret que les crédits alloués aux collectivités territoriales représentent moins de 3% du budget de l'Etat. Toujours dans les raisons de son abstention au vote de la loi de finances du budget de l'Etat pour l'année 2020, le groupe parlementaire PDCI s'inquiète du rythme d'endettement en devise de la Côte d'Ivoire qui pourrait à terme plomber l'évolution de son économie.

Relativement à la loi instituant une nouvelle Carte Nationale d'Identité (CNI) biométrique avec de nombreux avantages sécuritaires qui rentre en vigueur en 2020, le PDCI RDA a proposé un amendement demandant que le budget de l'Etat supporte les frais d'établissement de la CNI dont le coût s'élève à 5000 FCFA.

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« Cet amendement a été malheureusement rejeté par le alors que les ressources financières nécessaires à l'établissement de la CNI de 7 millions d' pouvaient être réunies à travers une augmentation du taux de la taxation ad valorem (taxe exprimée en pourcentage de la valeur du bien qui entre dans un pays) sur le tabac », a déploré le Député Akoto Kouassi Olivier. Le groupe parlementaire s'est également insurgé contre l'utilisation abusive de la législation par ordonnance.

Selon le porte-parole du groupe parlementaire, il y a un usage abusif et excessif de cette disposition constitutionnelle qui a donné cours à ‘'une pratique d'insérer dans la loi de finances une autorisation donnée au Président de la République de prendre des ordonnances des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, pour la mise en œuvre de son programme en matière économique et financière.

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« En conséquence de ce qui précède, le groupe parlementaire PDCI-RDA demande au Président de la République, SE , de ramener en seconde lecture ledit projet de loi tout en prenant soin de corriger les insuffisances relevées par le groupe parlementaire PDCI-RDA », a conclu l'Honorable Akoto Kouassi Olivier.

Written by YECLO.com

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