Déguerpissement de Boribana près du 4e pont d’Abidjan : un cauchemar qui continue

Alors que la Côte d'Ivoire accueille la Can 2023, le quartier de Boribana, à Abidjan, fait face à un déguerpissement.

Les habitants de ce bidonville, qui comptent environ 22 000 personnes, sont menacés d'expulsion.

La Can a coûté 500 milliards de FCFA à l'État ivoirien, et six superbes stades ont été construits dans cinq villes du pays. Mais la promesse de sortir Boribana de la précarité et de fournir des titres fonciers aux habitants n'a pas été tenue.

« La craque pèse, pour les 22 mille habitants du quartier d', d'un, 100 milliards de nos francs pour sortir ce quartier spontané et d'autres d' (Akromiabla, Campement, Gobélé, Sagbé…) de la précarité, et de deux, des titres fonciers pour les mettre à l'abri du déguerpissement », a déclaré .

« Au moment où la ferveur de la Can gagne le pays, la craque laisse les populations de Boribana, en plein cauchemar, dans le désarroi », a-t-il poursuivi.

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Le problème, selon Ferro Bally, est que le gouvernement ivoirien a promis de résoudre la situation de Boribana, mais qu'il n'a pas tenu ses engagements.

« Leur problème, le diseur et le faiseur ne portent plus le même nom à l'état civil », a-t-il expliqué.

Les promesses non tenues de l'État

En novembre 2019, des cargos de policiers et des tracteurs ont été envoyés à Boribana pour expulser les habitants. Mais la résistance des habitants a permis d'obtenir un sursis.

La situation de Boribana est un symbole des inégalités qui persistent en Côte d'Ivoire, malgré les progrès accomplis ces dernières années.

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Written by Mohammed Ouattara

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