Décryptage des mesures de sécurité prises par le gouvernement RHDP et le spectacle affligeant de l'INJS face à la menace de coronavirus.
Depuis le déclenchement de la pandémie du coronavirus et en dépit de la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire par nos autorités, j'ai refusé, par patriotisme d'en faire un sujet politique.
Cependant, les événements de ces derniers jours m'obligent à sortir de ma réserve pour demander aux autorités politiques si elles se soucient réellement de la santé de la population.
Tout d'abord, tandis que les pays voisins et même les plus développés en Europe prenaient des mesures drastiques tendant à la suspension des rassemblements, chez nous, c'était la foire à la folie.
Les élus étaient concentrés à éventrer notre Constitution tandis que les manifestations politiques et culturelles continuaient de rassembler du monde. Il a fallu que les Ivoiriens s'indignent sur les réseaux sociaux pour que des décisions soient prises dans ce sens.
Que dire du maire de Tiassalé qui s'indignait de l'indignation des internautes ! Ah le pouvoir de la suffisance !
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Les Ivoiriens ont eu l'impression que les gouvernants venaient de se rendre compte qu'une pandémie décimait le monde. Mais en fait, ils le savaient depuis, puisqu'ils ont pris la peine de monter un dossier pour solliciter un prêt de 400 millions auprès de la Banque mondiale pour, disent-ils, combattre le coronavirus. L'argent de ce virus doit avoir une saveur particulière. Qu'avons-nous fait pour hériter de dirigeants aussi vénaux ?
Une fois les mesures prises, qu'en est-il de leur application ? En fait, l'impression que nous avons, c'est que des décisions ont été prises dans le seul but de justifier le prêt consenti par la Banque mondiale.
Lorsque les Ivoiriens se rendent dans les hôpitaux supposés pratiquer le dépistage, ils trouvent portes closes. Ils ont l'impression que ce sont eux qui informent les médecins qu'une telle pandémie sévit. Les témoignages sont nombreux dans ce sens.
Mais l'idiotie, c'est demander à des personnes qui présentent les symptômes de la pandémie de se rendre dans un hôpital d'elles-mêmes. Vous imaginez toutes les personnes qu'elles contaminent sur leur chemin ? C'est le comble de l'absurdité ! Le bal de l'amateurisme ! Le banquet de la négligence ! Le festin de la crétinerie !
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Que dire alors du spectacle affligeant de l'INJS ? Je n'accuse ni Asalfo, ni Bictogo, ni Max Gradel. A leur place, j'aurai certainement voulu user de mes relations pour me soustraire au confinement.
Mais c'est justement à ce niveau que l'État doit être ferme et traiter tous les citoyens sur un pied d'égalité. Mais là encore, M. Gon a trouvé le moyen de catégoriser les Ivoiriens. Il nous offre une photo couleur de ce que sera sa gouvernance s'il est élu. Diviser les Ivoiriens. Je vous avais prévenu que cet individu est sectaire.
Parce qu'en fin de compte, je peux comprendre que des Ivoiriens ordinaires courent rentrer chez eux pour des impératifs professionnels ou financiers. Mais quelle était l'urgence pour des riches de revenir en Côte d'Ivoire ? Elles sont rentrées juste parce qu'elles ne voulaient pas vivre le confinement en vigueur en France. C'est un déplacement de loisir. C'est donc un mensonge de faire croire qu'elles sont venues se confiner en Côte d'Ivoire alors qu'elles auraient bénéficié de soins appropriés en Europe.
Pas de test à l'aéroport. On parque tout le monde au même endroit sans se soucier de qui est malade et qui ne l'est pas. Des policiers et ministres qui se baladent sans protection parmi des personnes susceptibles d'être atteintes. Qui réfléchit pour ces gens ?
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Moi présidente, j'aurais réquisitionné tous les étudiants en médecine et les aurait déployés dans tous nos départements avec des kits de dépistage du coronavirus. J'aurais réquisitionné des hôtels pour confiner ceux qui présentent des symptômes. J'aurai affecté des unités mobiles pour se rendre au domicile des personnes qui appellent sur un numéro vert afin de les soumettre au test. C'est le cas en Europe. On vous decourage de vous rendre à l'hôpital si vous pensez avoir contracté le virus. C'est une question de bon sens.
Mais, cette Côte d'Ivoire compétente et juste envers tous ses citoyens n'est pas celle de M. Gon. Face à cette pandémie, et constatant la démission de nos gouvernants, il ne reste plus qu'une seule solution aux Ivoiriens : se réfugier dans la prière. Qu'Allah ne nous abandonne pas !
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