Voici la revue de la presse française du 22 octobre 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux parus jeudi.
LE FIGARO
Le président français Emmanuel Macron a présidé mercredi soir une bouleversante cérémonie d'hommage national, organisée en l'honneur de Samuel Paty, décapité en pleine rue par un terroriste islamiste. Ce professeur d'histoire-géographie a été décoré de la Légion d'honneur à titre posthume. Il a par ailleurs été fait commandeur des Palmes académiques, tandis que son fils de 5 ans est devenu pupille de la nation. Au total, quelque 400 personnes étaient présentes dans la cour de la prestigieuse université parisienne mercredi soir. De nombreuses invitations avaient été lancées par l'Élysée, en accord avec la famille du défunt. Outre les anciens présidents et les ex-premiers ministres, ainsi que l'ensemble du gouvernement, de la représentation nationale et des principaux responsables politiques du pays, tous les dirigeants des cultes avaient été conviés.
LE MONDE
Comme la France, plusieurs autres pays de l'Union européenne renforcent les règles sanitaires pour tenter d'endiguer l'épidémie. L'Irlande et, au Royaume-Uni, le Pays de Galles ont décidé un reconfinement dur. La plupart des autres Etats optent pour un reconfinement partiel. En Allemagne, en Italie, en Espagne, les autorités imposent des restrictions par zone géographique, avec des couvre-feux ou des interdictions d'activité. La Suède, elle, se refuse toujours à ces contraintes sociales, assumant un taux de décès supérieur à la moyenne.
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LES ECHOS
Le COVID-19 a encore gagné du terrain en France. Ce jeudi, le gouvernement doit annoncer l'extension du couvre-feu à plusieurs départements. L'incidence a beaucoup augmenté dans une quinzaine d'entre eux, qui pourraient basculer à leur tour en zone d'alerte maximale. Après s'être concentrée dans les grandes villes, l'épidémie se diffuse dans des territoires à dominante rurale, de l'Ardèche à l'Ariège. En Conseil des ministres, le gouvernement a présenté un projet de loi visant à prolonger l'état d'urgence sanitaire de trois mois. Il inscrit également les tests antigéniques, plus rapides, dans le paysage de la lutte contre le virus.
